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Revolwear : L'interview des concepteurs

Après vous avoir présenter le maillot de course à pied Revolwear, j’ai réalisé une interview avec Cyril Robert et Franck Monturat, les deux inventeurs de ce tee-shirt un peu spécial. Avec beaucoup de franchise et une pointe d’humour, ils nous expliquent pourquoi ils ont pensé à créer ce maillot. Vous découvrirez leurs cheminements, leurs difficultés aussi bien financières que techniques et leurs espoirs.

 Cet interview est aussi disponible sur Youtube au format MP4

Retranscription texte de l’interview :

Jean-Marc : Bienvenue sur le blog testeur-outdoor, aujourd’hui je reçois Cyril Robert et Franck Monturat, les 2 concepteurs de la société Revolwear. Au départ je ne devais en avoir qu’un seul, mais ils se sont dédoublés et du coup on va faire une interview à 3. Alors ça risque d’être un peu le bin’s parfois, mais veuillez nous excuser d’avance. Bonjour et bienvenue sur le blog, Franck et Cyrille.

Cyril Robert : Salut Jean-Marc.

Franck Monturat : Bonjour.

Jean-Marc : Alors on va commencer par Cyril. Peux-tu te présenter aux lecteurs et aux auditeurs du blog ?

Cyril Robert : Salut, je m’appelle Cyril, j’ai 45 ans. Avec Franck on court régulièrement ensemble et je ne sais pas si on part tout de suite sur le produit, mais suite au constat qu’on a fait en mettant des ceintures ou des camelbak on sait rendu compte qu’il y avait quelque chose à faire et qu’on pouvait améliorer, trouver un système qui permette de remplacer ça.

Jean Marc : Et Franck, une petite présentation rapide ?

Frank Monturat : Oui, bonjour, moi c’est Franck, j’ai 41 ans, j’ai fait beaucoup de sport dans ma vie, notamment du rugby, j’ai toujours pratiqué le running à part. Par contre maintenant j’ai 41 ans, j’ai arrêté, je me suis mis au running et avec Cyrille, on court régulièrement. Après on parlera plutôt du tee-shirt. Mais pour en venir là, on pratique beaucoup, on s’est aperçu qu’il y avait beaucoup de problèmes à corriger et pas mal de choses à créer au niveau du running.

Jean-Marc : D’accord. Je vais revenir vers Cyrille. Quand on parle de la société Revolwear, elle est récente. Qui a eu l’idée de la créer au départ ?

Cyril Robert : Au départ, on n’avait pas prévu de créer une société en fait. On a commencé à chercher à faire des modèles pour nous et on s’est rendu compte que c’était un peu compliqué. Et puis petit à petit le hasard des choses a fait que, à force de créer des prototypes, on s’est pris un peu au jeu en fait. On a commencé par faire un modèle et puis on s’est dit que finalement il fallait en faire plusieurs pour tester. Et puis voilà, chemin faisant, maintenant on en est à faire des séries et on évolue tout le temps. On a déjà déposé 3 brevets. La société, elle existe depuis un an et demi, mais on est déjà pratiquement depuis 2 ans et demi sur l’idée. Donc c’est quelque chose qui est assez long à développer parce que c’était quand même un concept au départ qui paraissait simple, mais on s’est vite rendu compte que ce n’était pas si simple que ça.

Franck Monturat : C’est pour cela que ça n’existait pas.

Cyril Robert : Oui, c’est pour cela que ça n’existait pas d’ailleurs.

Voilà les deux créateurs de la marque !

Présentation de la société Revolwear :

Jean-Marc : Alors la société s’appelle Revolwear, question pour Franck, pourquoi un nom anglophone ?

Franck Monturat : On s’est dit qu’on allait s’attaquer carrément à l’international (rires). Non, non. On cherchait un nom de société tout simplement, on s’est dit que c’était un vêtement où on pouvait sortir les objets assez facilement, donc on a pensé à revolver, après un vêtement révolutionnaire, donc révolution, vêtement, revolwear, ça faisait les 2, ça faisait revolver

Cyril Robert : Et puis il y a le côté dégainer les objets du tee-shirt.

Franck Monturat : Oui, c’était un peu ça. Accéder aux objets assez rapidement sans passer par ouvrir les poches, etc. Là, on avait tout sur soi et puis paf tout d’un coup on arrivait, on avait le téléphone à la main en courant, la bouteille, c’était assez simple. Donc revolver, revolwear.

Jean Marc : Ok. Donc question pour Cyrille maintenant, combien de personnes travaillent chez Revolwear ?

Cyril Robert : Alors si on compte, 1, 2 ! Si on compte rapidement, on n’est que 2.

Jean-Marc : Donc c’est vous qui gérez la logistique, la conception des matériaux ?

Cyril Robert : On fait tout.

Jean Marc : Et du coup, vous faites fabriquer les maillots Revolwear chez qui ?

Cyril Robert : Alors, on fait fabriquer au Portugal. Alors on a fait des tests, la première série, on s’est un peu cherché, on a essayé de faire une série en Chine, on s’est vite rendu compte que c’était une solution financière, mais surtout pas qualitative. Et Franck a fait des recherches et on a trouvé rapidement un fournisseur au Portugal. Ça avait un côté pratique parce que de Marseille, on a un vol qui est assez simple et pas cher. Et du coup on a pu évoluer beaucoup plus vite grâce à ça et on a vraiment un partenaire qui joue le jeu avec nous. Il nous fait avancer vite parce qu’il nous fait beaucoup de prototypes, ça permet d’avancer plus vite.

Franck Monturat : Oui, j’enchaine là-dessus. C’est juste qu’au Portugal, ils sont vraiment très très bons dans les conceptions techniques de sport. Tous les tissus qu’on trouve dans le sport, les Portugais les manient très bien et donc c’est pour ça qu’on est allé chercher par là-bas, aussi. On avait la Turquie, la Tunisie, etc., mais c’est vraiment leur spécialité aux Portugais. C’est aussi pour ça qu’on s’est rapproché d’eux.

Cyril Robert : Et puis il y a le côté un peu éthique aussi, on voulait un truc le plus proche possible, le moins de transport possible, on est un peu contre la pollution parce qu’on en respire pas mal quand même. Et puis même le tissu est fabriqué en Espagne, donc on essaie de rester complètement européen.

Voilà le logo !

Jean-Marc : C’est bien. On va commencer à parler du tee-shirt Revolwear, tout ça. Quelles ont été les contraintes techniques que vous avez rencontrées pour ce genre de tee-shirt ?

Cyril Robert : Le problème technique principal, porter des objets tels que les clés, le téléphone, ce n’est pas un problème, mais dès qu’on met de l’eau, le poids est important, donc il fallait surtout trouver un système qui annule les mouvements pour que tout ce qu’on transporte, que ce soit un bidon ou une bouteille, ne saute pas quand on court. Jusqu’à 10 km/h, c’est facile, mais après c’est très dur.

Franck Monturat : Pas seulement les bouteilles même les objets, quand on met un téléphone dans une poche ou des clés, quand on court, ça bouge. Donc n’importe quel objet que l’on mettait sur nous, que l’on positionnait, le but c’était vraiment d’arriver à ce qu’il ne bouge plus. Que le tee-shirt, le corps et les objets ne fassent qu’un. Donc c’est vraiment ce qui a été le plus dur à développer. D’ailleurs le brevet tient là-dessus.

Cyril Robert : On voulait faire mieux que les ceintures, parce que les ceintures c’est très difficile à régler. On voulait que ce soit beaucoup plus simple que les ceintures.

Franck Monturat : Les ceintures, ça maintient effectivement, il y a toujours des problèmes, ça bouge tout le temps. Pareil pour les poches à eau, les poches à eau, c’est collé au dos, c’est dans un tuyau, pour l’hygiène ce n’est pas super. Voilà, tout ça nous a fait travailler sur un produit beaucoup plus simple.

Remarquez les deux sangles de maintien avant

Jean-Marc : Et est-ce qu’avant de déposer le brevet pour les tee shirts, est-ce que vous avez parlé à de grosses marques de votre concept ou pas, ou est-ce que vous avez voulu garder ça pour vous ?

Franck Monturat : En fait, on se sentait trop petit parce qu’on était que 2, pour lancer une marque en fait. Donc on voulait plutôt vendre notre brevet, sous forme de licence, à des grands groupes. Et nous sommes allés voir Décathlon, le groupe Oxylane à Villeneuve-d’Ascq donc le centre, et on a rencontré la personne qui s’occupe de la recherche et du développement. C’était vraiment le premier modèle, on avait juste des clips, des poches amovibles qui se greffaient sur le tee-shirt

Cyril Robert : C’était plus un produit Décathlon.

Franck Monturat : C’était vraiment un produit Décathlon, celui-là. Et du coup, ça l’a beaucoup branché, enfin il nous a dit « super, on va travailler ensemble », etc. et quelques mois après, à peu près 3 mois après, il nous a rappelés en disant qu’il avait proposé notre projet, que ça avait bien plus à tout le monde, mais que le groupe Oxylane avait d’autres projets en cours et qu’il fallait qu’on revienne vers lui plus tard. J’avais lu beaucoup d’articles sur le groupe Oxylane et notamment Décathlon, en disant qu’il fallait faire très attention parce qu’en fait ils prennent les brevets, ils ont eu beaucoup de problèmes comme ça en prenant les brevets des personnes. Et on a pensé à ça, si ça se trouve ils vont nous prendre le brevet, on ne va pas aller les revoir, on va déjà faire nos preuves, nous, et voir s’il y a d’autres marques qui sont intéressées pour récupérer des licences. Voilà, on a changé de stratégies.

Cyril Robert : Et puis au début, on était sur un produit plus technique qui les intéresserait surement moins aujourd’hui, un peu plus pointu.

Franck Monturat : Après, il fallait répondre à ça. Il fallait trouver un produit vraiment qui répond aux spécialistes du running et pas aux gens qui achètent chez Décathlon. Bien que chez Décathlon, il y a aussi des produits très bien. Il fallait vraiment quelque chose de standing. De partir du haut. Voilà, on a retravaillé tout ça.

Jean-Marc : D’accord. Comment se sont déroulés les tests sur le terrain, vous ne les avez faits que tous les 2 ou vous avez déjà proposé les tee-shirts Revolwear à vos amis et collègues coureurs ?

Cyril Robert : Alors non seulement on a fait testé à pal mal de gens, on est allé voir les magasins comme Endurance Shop, on leur a envoyé des tee-shirts, ils les ont testés. Et grâce à eux, on a progressé parce que les premiers modèles n’étaient pas complètement au point. Et avec toutes les remarques des gens qui ont testé, on a avancé. C’est un peu grâce à ça, parce que nous dans notre coin, on n’était pas suffisamment objectif. On a écouté vraiment tous les gens qui ont testé. Pas mal de gens ont testé. Et là le dernier modèle est vraiment le résultat de toutes les remarques qu’on nous a faites.

Franck Monturat : Et le dernier modèle a été testé par vraiment des coureurs performants, notamment Benoît Z. C’est quelqu’un qui est connu quand même dans le monde du running, et cette personne a totalement approuvé notre tee-shirt. Donc voilà, à partir de là, on s’est dit c’est bon, maintenant on peut lancer la collection et s’attaquer vraiment aux gros marchés.

Remarquez une sangle latérale qui permet de d’ajuster le maillot.

Jean-Marc : D’accord. Et quand vous créez un produit comme ça, on va dire de A à Z, qu’elles sont les différentes étapes pour y arriver, par quoi on commence, par où il faut débuter et par où il faut finir au niveau des modalités, aussi bien administratives que techniques ?

Cyril Robert : Oh là, il faudrait plus d’une journée pour expliquer tout ça. Mais disons que la difficulté justement, c’est qu’on avance par tâtonnement parce qu’on n’a pas un centre de recherches comme Décathlon, un centre de tests, donc c’est vraiment étape par étape. On ne peut même plus chiffrer le nombre de prototypes que l’on a fait, tellement il y en a eu. Donc après, le côté administratif, c’est comme une société normale, on a créé une société parce qu’au bout d’un moment quand on veut commercialiser ou avancer ou au moins être un peu reconnu, on crée une société. Il y a des difficultés après de perte de temps, en fait avec tout ça, parce qu’on ne peut pas qu’être créatif. Il faut être pragmatique.

Franck Monturat : En fait, au début on a fait des prototypes en France, à côté de chez nous à Marseille, avec plusieurs fournisseurs, sachant qu’un prototype vraiment très simple, c’était environ entre 250 et 350 euros le prototype. Quand on va au Portugal ou ailleurs, il faut savoir que les gens qui font des prototypes le font gratuitement. Alors, ça nous a vraiment aidés, parce qu’on a fait tellement de prototypes, on ne pouvait pas investir, on n’avait pas assez d’argent. Du coup on a été obligé de faire ça, du coup ça nous a bien servi et ça nous a permis aussi de trouver ces fameux fournisseurs. Parce que c’est le plus dur quand même, c’est de trouver des gens qui vont faire, qui vont reproduire ce que nous, on a pensé.

Cyril Robert : C’est une question de confiance.

Franck Monturat : Donc ça été très dur à trouver. On a trouvé vraiment quelqu’un de professionnel et sur qui on peut compter et qui a envie d’avancer avec nous. C’est pour ça qu’on a pu faire des collections. Après, une société c’est une société, ça se monte assez facilement. Il suffit d’avoir un peu d’argent !

Jean Marc : Et est-ce qu’à un moment donné vous avez eu peur que votre projet n’aboutisse pas ?

Cyril Robert : Non, on a toujours eu des périodes de doute, mais pas sur le produit en fait. Effectivement sur la difficulté d’avancer, mais le produit on y croit comme au début, même de plus en plus.

Franck Monturat : Disons, le produit il a été présenté au concours Lépine, c’est un concours d’inventeurs au début et on a été récompensé par une médaille de bronze. On a beaucoup vendu lors du salon, on s’est dit ce n’est pas possible, les gens ils ont forcément besoin, donc on s’est jeté dedans même si on n’en vit pas encore. On a un travail à côté, chacun. Et on espère se lancer dans les 2 ans qui vont arriver. Mais oui on y croit, c’est sûr, c’est notre bébé.

Cyril Robert : À chaque fois qu’on a fait un stand où que ce soit, il y a toujours une forte demande. Même si le produit n’est pas au point, les gens comprennent ce que l’on explique, qui on est, etc., comprennent un peu et on n’a eu vraiment que des remarques positives. Même les gens qui n’ont pas été à 100 % satisfaits ont vraiment été sympas. Le côté positif dans le sport c’est le plaisir.

Une vue arrière du vêtement course à pied.

Le tee shirt Revolwear à la loupe :

Jean-Marc : Alors maintenant on va attaquer ce qui nous intéresse le plus, c’est-à-dire le fameux tee-shirt Revolwear, le tee-shirt révolutionnaire. En quelle matière est fait le tee-shirt déjà à la base ?

Cyril Robert : C’est du dry-clim, ça a été déposé, donc comme beaucoup de marques comme Nike, Adidas ont breveté ce tissu, je crois que c’est Nike d’ailleurs qui a fait ça, c’est du dry-clim, donc c’est de la maille piquée que la plupart des coureurs utilisent, qui permet de garder la peau sèche et d’évacuer la transpiration l’été, et l’hiver de couper du vent. Mais bien sûr on peut le faire en n’importe quelle matière. Disons qu’on a pris la matière la plus connue, on va dire. Après, c’est sûr qu’on peut faire de la matière à compression à certains niveaux, l’a mélangée avec du lycra. Il y a beaucoup de matières, ça a beaucoup évolué. Nous, on est resté vraiment sur de la maille piquée, ce qui nous correspond le plus.

Franck Monturat : Ce n’est pas là où on apporte quelque chose.

Cyril Robert : Voilà, ce n’est pas là où on apporte quelque chose. On a pris quelque chose qui marchait bien et qui existait déjà.

Jean-Marc : Après, j’ai une petite question pour Cyrille. Peux-tu nous expliquer le concept de ce tee-shirt ? Grosso modo, quels sont les principes du tee-shirt ?

Cyril Robert : Disons, ce que l’on a voulu faire, plutôt que de rajouter au tee-shirt une ceinture, une poche à eau ou un camelback, on s’est dit que c’était dommage qu’il n’y ait pas quelque chose où tout soit intégré dans le tee-shirt. En fait, le principe c’est que dans le tee-shirt, au total sur le modèle il y a 6 poches maintenant. Donc il y a 2 poches avant et 2 poches arrière qui permettent de glisser, nous on part du principe qu’on met une bouteille de 33 cl, mais ça peut être autre chose, on peut mettre 2 bouteilles de 33 cl à l’avant ou 2 à l’arrière ou même 4, et après tu as 2 poches au-dessus zippées avec des systèmes de serrage où tu peux mettre un téléphone, des clés, des gels, enfin tu peux vraiment partir complètement équipé, tu te sens beaucoup plus libre qu’avec une ceinture ou un sac à dos, parce que c’est vraiment intégré au tee-shirt et il y a des systèmes de réglage, donc tu peux vraiment le plaquer au corps, et c’est vraiment super efficace. On est vraiment content du dernier modèle.

Franck Monturat : Je pense que tu peux même mettre un coupe-vent roulé en boule dans une poche, il n’y a pas de soucis.

Cyril Robert : Oui, tu mets ce que tu veux dans les poches. Avec 4 grandes poches plus 2 pour les petits objets, tu peux vraiment mettre beaucoup de choses dans le tee shirt.

Franck Monturat : Le principe, on met son tee-shirt et après on voit. Si on ne veut courir qu’avec une bouteille, on court avec une bouteille, on n’a pas besoin de prendre une ceinture avec double bidon ou un camelback. Si on veut courir avec 2 bouteilles, on met 2 bouteilles, 3 bouteilles, enfin tout est possible. Et pourtant c’est le même tee-shirt, voilà. Tout simplement, on prend son tee-shirt et puis on part.

Cyril Robert : Ça a un côté pratique et en plus ça peut fonctionner pour le running, mais aussi bien pour les gens qui font du VTT, du trail, du triathlon, le triathlon peut-être pas

Franck Monturat : Quand ils sortent de l’eau, ça leur fait le vélo et la course, ils mettent le même produit.

Cyril Robert : C’est vraiment, tu verras quand tu l’auras en main, une fois qu’on y a goûté, on a du mal à s’en passer.

Jean Marc : Comment se passe le serrage au niveau des bouteilles parce que j’imagine que ça doit quand même un peu bouger au bout d’un moment, non ? Donc, quel système avez-vous mis au point pour serrer les bouteilles ?

Franck Monturat : Ça aussi, ça a été très dur à trouver, ça. On s’est essayé plusieurs serrages, on s’est inspiré justement des sacs à dos, les serrages qui existaient dans les sacs à dos. Donc les cordons de serrage aussi, on s’en est inspiré. On a tout essayé et on s’est aperçu que le cordon de serrage, au bout d’un moment, effectivement ça se détend. Donc c’était embêtant, il fallait faire un nœud avec le cordon, effectivement ça marche, mais ça demande des réglages, il faut enlever le nœud, resserrer

Cyril Robert : C’est trop compliqué. On a laissé tomber.

Franck Monturat : Donc justement le produit qu’on vient de sortir est très bien, je laisse Cyrille en parler parce que c’est un peu lui qui a trouvé ça.

Cyril Robert : Ça ne va pas être facile à décrire, mais en fait au niveau des hanches tu as une première bande élastique qui est intégrée à l’intérieur du tee-shirt, qu’on appelle nous renfort. Et à l’intérieur de ce renfort, viennent se glisser les poches et par-dessus cette bande élastique, il y a une deuxième partie élastique que tu viens tirer et la scratcher à l’arrière. En fait les bouteilles sont prises entre la première bande élastique et la deuxième. Alors, ce n’est pas facile à décrire oralement, mais en tous les cas une fois que tu l’as réglé une fois, le système il ne bouge pas. Ce n’est pas besoin de rerégler, c’est super efficace.

Franck Monturat : C’est maintenu avec des scratchs à l’arrière. Alors en fait on tire sur les côtés, on tire, on scratche et c’est parti. On met sa bouteille, on tire, on scratche et on est parti.

Cyril Robert : Donc c’est hyper simple pour accéder aux objets et hyper simple pour les remettre.

Franck Monturat : Et là, ça ne se détend pas.

Jean-Marc : D’accord. Et vous avez combien de modèles, vous avez un modèle manches courtes, j’ai vu sur votre site, et j’ai vu qu’il y avait aussi un débardeur

Cyril Robert : Oui

Jean-Marc : Et qu’il y avait un modèle pour la randonnée.

Franck Monturat : Ça, c’est l’ancien système. Alors voilà, tout ce qui est poches amovibles, c’est-à-dire qu’on avait des poches avec des pressions, on prenait son tee-shirt, parce qu’on n’en fait pas collection, on prend son tee-shirt, il y a toujours 2 poches zippées et par contre on a une bande équipée de pressions, donc là on vend des gabarits pour porter des bouteilles en plus, on prend des poches en plus supplémentaires, on a 2 poches, on peut en prendre 3, on a des poches qui se clipsent là-dessus. Donc pour la randonnée, c’est l’idéal

Cyril Robert : Randonnée, marche nordique, tout ce où tu n’avances pas rapidement, où il n’y a pas de course. Ça marche très bien pour ça. En fait, c’est le produit qu’on avait proposé à Décathlon. Comme c’est multisports, tu viens clipser des gabarits, alors ça peut être des gabarits adaptés pour la marche, tu peux faire de l’escalade, c’était un produit multisports. Mais par contre on s’est vite rendu compte que pour le running il n’était pas top.

Franck Monturat : Attention, pour le running, il n’est pas top, mais pour les gens qui débutent et qui courent entre 8 et 10 km/h, il n’y a pas de problèmes, ça suffit largement, ils peuvent courir sans problèmes avec les bouteilles. C’est vraiment au-dessus que ça devenait difficile.

Jean-Marc : Et quels sont vos prochains projets en tee-shirt, comme des différents coloris ?

Cyril Robert : Je pense que ça va être le look.

Franck Monturat : Alors il y a différents coloris effectivement, on va changer le look, on va évoluer là-dessus en prenant des designers. Bien que là c’est un tee-shirt qui existait déjà, on a pris un modèle qui existait déjà dans le commerce au niveau de la coupe, mais je pense qu’on va progresser dessus, et au niveau surtout des mélanges des tissus, voir si on peut aussi faire des tissus de compression, enfin on va évoluer là-dessus.

Jean-Marc : Je sais que vous allez avoir un stand au marathon de Paris, est-ce que c’est la première fois que vous y allez ? Comment vous appréhendez parce que là il va vraiment y avoir du monde au salon de l’expo au marathon de Paris ?

Cyril Robert : C’est l’intérêt parce qu’on va justement toucher une cible vraiment précise, donc des gens vraiment pointus, donc on aura vraiment un retour comme on ne peut pas en trouver ailleurs en si peu de temps. En 3 jours, on va toucher tellement de personnes, vraiment pointues dans la course, donc on aura vraiment toutes les dernières remarques pointues qu’on aurait pu avoir, je pense que c’est là qu’on va les trouver. Et puis surtout on va être confronté aux grandes marques. Là c’est ce que l’on souhaite un peu, c’est être remarqué, être vu.

Franck Monturat : Ça va nous permettre aussi d’avoir des contacts pour des réseaux de distribution, des distributeurs, pouvoir tester s’il y a des athlètes qui passent et qui sont intéressés. On cherche aussi à faire représenter l’image de Revolwear, on cherche aussi des contacts avec des athlètes de course à pied, on cherche plein de choses en fait, ça va nous apporter plein de choses, autres que la vente, parce que je ne sais pas si en 3 jours on va amortir le prix du stand. Mais disons que ça va nous apporter forcément. On a des contacts aussi avec des magazines de running qui vont être là. On va vraiment toucher la cible, voilà.

Cyril Robert : Ce n’est pas notre premier salon. Juste derrière, on a la Foire de Paris, ça sera notre 3e Foire de Paris quand même.

Franck Monturat : On refait le concours Lépine avec ce modèle cette année.

Jean-Marc : Et quand vous dites un stand expo à Paris pour le marathon, ça coûte combien ?

Cyril Robert : Pour 3 jours, 3000 euros, c’est 1000 euros par jour, c’est énorme.

Franck Monturat : 3000 euros hors taxe.

Cyril Robert : Alors il faut absolument qu’on vende. On pense rentrer dans nos frais parce qu’on a un peu l’expérience de nos tee-shirts, on sait que ça marche très bien. Après, ça ne sera peut-être pas rentable, mais on compte vraiment sur les contacts en fait.

Franck Monturat : C’est un bon test, en fait.

Jean-Marc : Oui, les contacts, c’est important. Et vous parliez de réseaux de distribution. Comment vous distribuez votre tee-shirt actuellement ?

Franck Monturat : Alors actuellement, comme on t’a dit au début de l’interview, on avait essayé Endurance Shop pour leur faire essayer, parce qu’on voulait rentrer dans les magasins spécialisés, et on s’est aperçu que les premiers, comme tu as dit, ça ne correspondait pas encore aux spécialistes du running. Donc c’est pour ça que maintenant on va y retourner avec ce nouveau produit, parce qu’on n’a pas voulu griller les cartes, on a dit qu’on allait travailler et revenir. Alors maintenant qu’il est abouti, là on va pouvoir aller les voir. Donc on va aller les proposer dans les magasins de running tout simplement, comme Unic Sport, Endurance shop, enfin il y en a tellement.

Cyril Robert : C’est la première année où l’on va vraiment ce lancer dans la commercialisation, jusque là on faisait plus du test, on était plus en phase de développement qu’en commercialisation.

Franck Monturat : Exactement.

Cyril Robert : Donc c’est vraiment l’année de la commercialisation.

Franck Monturat : Sur les 2 ans qui viennent, disons que cette année on va commencer, l’année prochaine on va vraiment aller sur beaucoup de courses, de trail, on va vraiment rentrer dans le réseau.

Cyril Robert : On était un peu timide parce que comme on n’était pas sûr encore à 100 %, maintenant on y est donc on va pouvoir vraiment se lancer.

Jean-Marc : Donc au niveau de la production du tee shirt, comment ça va marcher parce qu’il va falloir suivre la cadence peut-être bientôt ?

Cyril Robert : C’est ça.

Franck Monturat : Oui, tout à fait. Pour te dire franchement, on est tout nouveau dans ce système, on sait très bien qu’il va falloir trouver d’autres fournisseurs. Si ça démarre du jour au lendemain, il va falloir trouver, il va falloir répondre aux attentes.

Cyril Robert : Si on est en rupture de stock, tant mieux.

Franck Monturat : C’est vrai que c’est des soucis qui vont arriver, enfin des soucis

Cyril Robert : Des nouvelles problématiques, on va dire.

Franck Monturat : De nouveaux problèmes à gérer, mais on n’en est pas là encore.

Cyril Robert : On espère que ça va arriver d’ailleurs.

Franck Monturat : Sachant que le but, c’est qu’au bout d’un moment de proposer notre brevet, sous forme de licence, à d’autres marques.

Cyril Robert : On ne croit pas trop à la création d’une nouvelle marque. On s’est renseigné. C’est très dur de créer une marque dans le monde du sport, c’est trop fermé.

Franck Monturat : C’est très dur effectivement.

Jean Marc : C’est vrai que les grosses marques prennent tout le marché.

Franck Monturat : Et puis on n’a pas leur budget, il faut du marketing, il faut tout ça, nous on est juste 2 particuliers, on avait un peu d’argent, on l’a mis dedans. Donc effectivement si ça démarre, tant mieux, ça va nous permettre de nous attirer d’autres personnes, mais le but, vraiment, c’est de passer ça à une grande marque, ou à des grandes marques.

Cyril Robert : Parce que développer la marque, c’est trop coûteux, on n’a pas les moyens.

Franck Monturat : Tout à fait, c’est ça. On n’a vraiment pas les moyens de s’y mettre.

Jean-Marc : C’est-à-dire quand vous parlez de développer la marque, c’est quoi ?

Cyril Robert : Revolwear, c’est une marque. Créer une nouvelle marque sur le marché aujourd’hui. La chambre de commerce nous a dit que ça fait 10 ans qu’il n’y a pas eu une nouvelle marque qui s’est créée, pas que dans le sport, tous domaines confondus. C’est tellement coûteux de créer une marque que même les grands groupes ne s’y risquent pas, alors ce n’est pas nous, tout petit, qui allons nous lancer dans la promo

Franck Monturat : Si on avait un million d’euros de capital, oui d’accord, ce n’est pas le cas. Je pense qu’il faut au moins ça. Rien que le marketing c’est énorme, faire les pubs. On peut y aller doucement, doucement, on peut y aller sur 20 ans, sur 20 ans on peut la développer la marque.

Mon dernier test : 8 gels dans la pochette imperméable !
Mon dernier test : 8 gels dans la pochette imperméable !

Cyril Robert : L’avantage, c’est qu’on est assez réaliste, on ne rêve pas, ça c’est bien.

Jean Marc : D’ailleurs, une petite question par rapport à vos entourages, quand vous leur avez dit « on va créer un tee-shirt, on va investir un peu de sous dedans », qu’est-ce qu’ils en ont pensé ?

Franck Monturat : Il y a les gens qui ont dit super, vous avez raison, c’est super votre idée, allez-y, et puis il y a les autres qui nous ont ri au nez, c’est un peu comme ça. Mais moi personnellement ça m’a donné envie de leur prouver que j’étais capable de le faire. Voilà, c’était un challenge à relever. Mais après il y a de tout, il y a des gens qui vont vous aider, il y a d’autres personnes qui n’y croient dès le début.

Cyril Robert : Mais dans l’ensemble, quand les premiers produits sont apparus, tout le mode a adhéré, ils ont vraiment trouvé l’idée intéressante.

Franck Monturat : Oui, la plupart quand même c’était positif.

Jean-Marc : Est-ce que vous avez déjà une idée qui vous est venue d’une autre forme de tee-shirt ou une autre forme de produit pour les coureurs à pied ?

Franck Monturat : Non. On a eu des remarques comme quoi il faudrait créer sur les tee-shirts un porte-dossard parce qu’il est toujours difficile d’accrocher son dossard avec les épingles sur les tee-shirts. Donc il y a beaucoup de coureurs de retour qui nous disent, oui il faudrait inventer un truc qui permette de mettre son dossard sur le tee-shirt très facilement et de l’enlever très facilement. On va y réfléchir.

Cyril Robert : La prochaine fois, on rajoute quelque chose sur notre tee-shirt.

Jean-Marc : D’ailleurs, il y a une question qui me vient à l’idée, par exemple si je vais sur une course avec votre tee-shirt, est-ce que je peux mettre une ceinture porte-dossard, est-ce que ça ne pose pas de problèmes, parce que je vais la mettre en dessous de la taille, on va dire, enfin au niveau de la taille, est-ce que ça peut poser des problèmes ?

Franck Monturat : Non. La ceinture porte-dossard, tu me dis si je me trompe, tu l’accroches en bas et en haut le dossard ou seulement en haut sur une ceinture, ça se coulisse en fait ?

Jean-Marc : Moi, la ceinture porte-dossard, je l’accroche en bas.

Franck Monturat : En bas du tee-shirt ?

Jean-Marc : Oui. En bas du tee-shirt, autour de la taille.

Franck Monturat : Après, si tu cours avec des bouteilles devant, ça sera difficile, mais je pense que si tu mets les bouteilles derrière, il n’y a pas de problème pour accrocher ta ceinture sur le devant du tee shirt. Surtout si tu as 2 bouteilles devant, je ne sais pas, je ne me rends pas compte, voir si tu peux prendre tes bouteilles. Par contre si tu mets tes bouteilles derrière, il n’y a pas de soucis. C’est toi qui nous diras quand tu essayeras le tee-shirt.

Jean-Marc : Oui, ce sera un test. Vous avez parlé pour le faire pour le triathlon, pour les cyclistes, donc c’est un produit qui s’adapte aussi pour les cyclistes, on peut l’utiliser en faisant du vélo, que ce soit du VTT ou du vélo de route ?

Franck Monturat : Oui, tout à fait, exactement, vous avez 2 poches à l’arrière, vous pouvez mettre votre bouteille et je ne sais pas, votre chambre à air si elle rentre, il faudra essayer aussi, et sur le devant vous pouvez mettre vos gels, votre téléphone. Ça c’est bien, c’est que le téléphone vous pouvez le prendre devant, vous pouvez avoir votre GPS, votre téléphone dans les poches devant, et ne pas avoir à le chercher derrière dans les poches du dos. C’est pareil, je crois que tu fais du VTT, tu vois, ton test sera basé là-dessus aussi, parce que nous on n’est pas des adeptes du vélo. Il y a beaucoup de gens du vélo qui nous ont dit que c’était super pour le vélo, mais nous on n’en fait pas.

Cyril Robert : On l’a un peu essayé en vélo, mais on n’est pas assez extrême pour savoir si c’est vraiment efficace.

Franck Monturat : Voilà, on n’est pas assez extrême.

Jean Marc : petite question : j’avais vu sur votre blog que les poches zippées du maillot, elles étaient étanches ?

Franck Monturat : À la transpiration, oui.

Jean Marc : C’est-à-dire que c’est un renforcement, c’est une matière supplémentaire qui est autour de ces poches zippées ou ça fait partie du tee-shirt ?

Franck Monturat : Non, c’est en plus du tee-shirt, ce sont les poches à l’intérieur, tu as un traitement qui est passé dessus. Mais quand on dit étanche, si tu cours avec le téléphone dedans, tu vas avoir quand même de la condensation sur ton téléphone.

Cyril Robert : Mais il ne sera pas mouillé.

Franck Monturat : Il ne risque rien, il ne sera pas endommagé. C’est ce que l’on veut dire par là. C’est juste un traitement sur les poches, donc tu as juste la condensation du téléphone, mais ton téléphone n’est pas mouillé.

Jean-Marc : Et quelle est la contenance de ces poches zippées ? Combien de gels ou de barres on peut y mettre à peu près ?

Franck Monturat : Disons qu’elles font la taille d’un téléphone.

Cyril Robert : C’est format iPhone à peu près.

Franck Monturat : C’est format iPhone. Cyrille, lui, il part avec des gels dans les poches zippées, moi je le mettrais plus dans les autres poches.

Cyril Robert : Si tu mets les bouteilles à l’arrière, tu mets les gels devant, ou inversement. C’est plus facile à accéder.

Franck Monturat : Moi, je pense que les poches zippées c’est plus pour des affaires personnelles, genre des clés qu’il ne faut pas perdre lorsqu’on court, ou le téléphone. Ou des papiers à la rigueur. Mais on peut aussi y mettre les gels effectivement. À chaque fois il faut ouvrir le zip, ou le laisser ouvert.

Cyril Robert : C’est mieux de les mettre dans les poches avec les élastiques.

Franck Monturat : Mais on peut en mettre, je ne sais pas, des petites paires de gels dans les poches zippées on peut en mettre 5 ou 6.

Cyril Robert : Tu peux les laisser ouvertes les poches zippées parce que, comme il y a un réglage à l’intérieur des poches qui permet de plaquer les objets, tu peux très bien ne pas fermer les zips.

Franck Monturat : Environ 6 petits gels, par poche.

Jean-Marc : Donc on peut partir avec le maillot Revolwear sur un trail de 30 ou 40 kilomètres, entre les gels, les barres et le ravitaillement, on est tranquille, en fait.

Franck Monturat : Je pense, oui, parce que la matière du tee-shirt est une matière un peu élastique, donc c’est assez extensible, on peut en loger dessus. Mais j’ai vu que tu avais fait un test avec une ceinture où tu avais rentré un maximum de gels, sur ton blog. Donc il faudra essayer de rentrer un maximum de gels dans le tee-shirt Revolwear. Ce serait marrant à voir aussi.

Jean-Marc : Mais je ferai le test avec des barres lourdes, des gels lourds, je vais tout mettre dedans. Et j’avais une petite question, tu parlais tout à l’heure qu’on pouvait mettre dans les poches arrière une veste, parce que moi, c’est quand même important la veste coupe-vent, c’est souvent un des matériels obligatoires dans une compétition en trail, donc du coup on peut ranger une veste ou un coupe-vent si le matériel est obligatoire. En fait à l’arrière du tee-shirt, on est un peu comme sur une veste de cycliste où c’est des poches assez larges ?

Franck Monturat : Alors tu as raison, ça fait un peu comme un tee-shirt de cycliste, tu as des poches assez larges.

Cyril Robert : Elles sont quand même moins grandes.

Franck Monturat : Elles sont quand même moins grandes que celles du cycliste, mais je pense qu’un coupe-vent, ça ne prend pas beaucoup de place, ça se roule en boule facilement, ça rentre derrière.

Cyril Robert : Et puis même s’il dépasse un peu, c’est tellement bien plaqué avec l’élastique de serrage que tu peux laisser sortir une partie du coupe-vent, tu ne le perdras pas.

Franck Monturat : Le système de maintien est quand même là pour protéger les objets dans les poches, donc le coupe-vent il n’y a pas de problèmes.

Cyril Robert : Même le coincer avec les élastiques de serrage à l’arrière, tu verras, le tee-shirt avec les poches.

Franck Monturat : Il se coince dans la ceinture aussi.

Cyril Robert : Tu as plein de possibilités.

Franck Monturat : Tu as plein de possibilités à essayer. Mais tu peux l’emmener ça c’est sûr.

Jean-Marc : C’est super. Je vous remercie pour cette interview. On va commencer par Franck, le mot de la fin pour toi, qu’est-ce que tu dirais comme mot de la fin pour nos auditeurs et lecteurs ?

Franck Monturat : Comme mot de la fin pour les auditeurs et les lecteurs, déjà ce serait d’essayer nos produits, même de nous rencontrer, de poser des questions sur notre site Internet ou sur notre page Facebook parce qu’on a aussi une page Facebook. Surtout de faire connaitre notre produit. Et si vous avez apprécié l’interview, ne pas hésitez à nous contacter, on est là pour partager notre passion. Et je te remercie Jean-Marc pour cette interview, c’était très sympa.

Jean-Marc : Et toi, Cyril ?

Cyril Robert : Moi, je dirais un peu pareil, je dirais qu’on est ouvert à toutes les remarques, toutes les réflexions, c’est ce qui nous a fait avancer à chaque fois. Le produit parfait, je pense qu’il n’existe pas et il n’existera jamais, donc toute remarque sera la bienvenue. Même les gens qui n’ont pas essayé, s’ils ont des questions, ça nous intéresse toujours. Et puis après, s’il y a des gens qui veulent tester ou qui ont des idées, on est ouvert, ils écrivent sur notre site, on est même prêt à faire des efforts un peu sur les tarifs au départ, donc voilà on ne se prend pas la tête et on a envie d’avancer tranquillement, on se fait plaisir.

Jean-Marc : Donc on peut vous contacter sur votre site Internet revolwear.com et .fr aussi ?

Franck Robert : Alors, c’est revolwear.net ou .fr.

Jean-Marc : Vous n’avez pas acheté le « .com » ?

Franck Robert : En fait, on a voulu, mais cette marque était déjà déposée aux États-Unis, il me semble. Il y a quelqu’un qui a déposé la marque, le site .com, mais on ne sait pas ce que c’est d’ailleurs. On est allé sur le site, ça ne ressemble pas à grand-chose.

Cyril Robert : Mais ça va se libérer logiquement bientôt, on va voir.

Franck Monturat : Mais c’est sûr que si on peut le récupérer un jour ou l’autre, on le récupèrera.

Jean-Marc : Et donc on peut aussi venir vous voir sur votre page Facebook ?

Franck Robert : Oui, exactement pages/revolwear/Facebook.

Jean-Marc : D’accord, c’est parfait. Je vous remercie pour cette interview et je vous dis à bientôt.

Franck Monturat : Merci à toi.

Cyril Robert : Merci, super.

Etes vous convaincu par ce tee shirt ? Vous aimeriez avoir une promo dessus ?
Pensez vous que ce concept peut marcher?
Dites dans les commentaires vos doutes sur ce maillot de course à pied Revolwear…

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Bon run

Jean-Marc, Conseiller Running & Nutrition

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11 réponses

  1. moi qui ne prends qu’une boisson pour des sorties de plus de 2h , je ne sais pas si cela peut s’avérer utile pour moi
    Mais a moins que j’ai loupé un commentaire , existe-t-il e manches longues pour l’hiver ?

    1. Bonsoir Fernand,

      Si je me trompe pas, pas de tenue à manches longues pour l’instant.

      Pour tes sorties de plus de deux heures, tu consommes combien à peu près ?

      Bonne soirée ,

      1. cela dépend : entre 30 et 60 cl ! Parfois plus qu’en il fait vraiment chaud en été . Mais je pars bien hydraté et je n’ai pas besoin de beaucoup boire ne course ! Je suis un « chameau »

        1. Bonjour Fernand,

          Si tu prends deux bouteilles de 30 cl, tu as le tee shirt parfait pour toi. A tester bien sûr 🙂
          Effectivement, tu es un chameau héhéhé

          Bon dimanche,

          PS : Si tu décides d’avoir le maillot, écris moi avant 😉

  2. Bonjour,

    Je vous ai « posté » un message dans la partie contact ce jour.

    Il s’avère que le TSHIRT en question dont je m’apprête à faire le test est celui de cette marque.

    Merci de votre retour quant à la possibilité de vous en faire part pour une possible publication sur votre blog.

    Bien sportivement,
    Vincent

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