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Merrell Trail Glove : le test

Cet article vous présente le test de la chaussure Merrell Trail Glove. Vous y retrouverez notre fiche technique, des photos et bien sûr mon avis  et mes commentaires sur cette chaussure. 

Merrell Trail Glove : préambule

Après avoir testé deux paires de Vivobarefoot (l’une trail et l’autre route), deux chaussures pures minimalistes avec un drop de 0, j’étais à la recherche d’une nouvelle paire de chaussures dite minimaliste pour une pratique trail. Après avoir longtemps cherché et après avoir pris de nombreux conseils ici et là, je me suis laissé tenter par les chaussures Merrell Trail Glove. J’ai été séduit par les couleurs et aussi son prix.

Première difficulté : les trouver. En magasin, n’habitant pas la région parisienne, il est très difficile de se les procurer, voire impossible. Les enseignes du Vieux Campeur en proposent parfois. Je me suis tourné vers Internet et là aussi, ce n’est pas évident.

Excepté la boutique officielle de la marque, les sites internet proposant des chaussures Merrell Trail Glove ne sont pas légion. J’ai finalement acheté la mienne sur le site Activinstinct.fr pour un peu moins de 100 euros. A noter également la présence des nouveaux modèles, la version 2, comme vous pouvez voir en cliquant ici.

trail glove profil
Voici mes chaussures de profil !

Merrell Trail Glove : Rappel des précautions à prendre

La foulée minimaliste, ou foulée médio pied, ne s’improvise pas. Si vous débutez, il faut y aller très doucement (5 minutes en barefoot après vos entraînements par exemple).

Sinon attention aux contractures musculaires !

Cette chaussure Merrell ayant un drop quasi nul, il serait peut-être plus raisonnable de commencer à une autre paire que des pures minimalistes. Je vous conseille de lire la chronique du livre  » Barefoot & minimalisme, courir naturel «  que j’ai rédigé sur ce blog pour en savoir plus sur cette nouvelle tendance. De nombreuses interviews sur le sujet sont aussi disponibles sur le blog.

Et maintenant de face
Et maintenant de face

Merrell Trail Glove : premières impressions

Le visuel des chaussures est très agréable. Le jaune des lacets ressort magnifiquement bien avec ce bleu roi.

Il n’y a pas de semelle de propreté. Contrairement aux autres chaussures barefoot que j’ai pu tester, celles-ci sont absentes ici. La semelle extérieure est en Vibram, ce qui à mes yeux est un gage de qualité. Par contre, pour une chaussure de trail, je suis surpris par la faible grosseur des crampons, car ils ont l’aspect proche de ceux d’une chaussure de route, je me demande comment cela va accrocher dans des parties humides et glissantes.

>> Présentation des chaussures Skechers dans cet article

Regardez bien cette semelle externe : très peu de crampons non ?
Regardez bien cette semelle externe : très peu de crampons non ?

Côté technique, l’empeigne présente un cuir en peau de mouton traité au DWR et empeigne en mailles d’air pour la durabilité et respirabilité ainsi que le système de laçage Merrell Omni-Fit avec protection en TPU soudé pour un ajustement optimal.

On peut également distinguer des renforts en caoutchouc moulé à l’avant-pied pour une meilleure durabilité tandis que la présence d’une sangle arrière en caoutchouc pour une meilleure stabilité.

Comme toute chaussure minimaliste qui se respecte, la chaussure Merrell Trail Glove est très flexible. Les Merrell sont similaires aux FiveFingers, dans le sens où la semelle est complètement plate (4mm Merrell, 2mm FiveFingers) et où le drop est nul, ou quasi nul.

Cette chaussure Merrell pèse environ 210 grammes en taille 42.

J’ai trouvé une vidéo amateur avec un coureur en minimaliste Merrell Trail Glove. C’est bien filmé (on a pas le mal de mer), et on y prend une bouffée d’air pur 🙂

>> Clique ici pour en savoir plus sur la durée de vie de tes chaussures running ou trail

Merrell Trail Glove : le test terrain

J’ai utilisé ces chaussures durant plusieurs mois, d’août 2013 à maintenant. Elles auront connu de nombreuses situations : du terrain sec aux sols boueux et glissants, de la pluie fine à des averses corsées, des traversées de rivière, des roches humides…

J’aurais principalement fait des sorties en endurance avec, de 40 minutes jusqu’à 1 h 30 min.

Quelle flexibilité ! J'aimerais être aussi souple ;)
Quelle flexibilité ! J’aimerais être aussi souple 😉

Merrell Trail Glove : comportement sur le macadam

Bien que cela ne soit pas son terrain de prédilection, c’est un passage obligé pour moi. J’ai toujours 1 à 2 kilomètres à courir sur la route avant de rejoindre les sentiers. Avec sa légèreté, elle s’en sort très bien. De plus, comme les crampons ne sont pas imposants, elle est très proche des chaussures minimalistes route que j’ai pu essayer. Du moins, sur des distances courtes. Après, je n’ai pas essayé de les pousser sur des distances plus longues, car ce n’est pas là où je les attends. Néanmoins, vous pouvez faire quelques kilomètres avec sur la route sans crainte.

La qualité des matériaux est aussi au rendez-vous. Aucune détoriation, aucun trou ne sont à signaler.

Un petit peu de route
Un petit peu de route

Merrell Trail Glove : que du bonheur sur les sentiers

Ce que j’adore quand je cours en minimaliste sur les sentiers ou chemins forestiers, c’est les sensations que cela procure. Je sens de suite la mollesse ou la dureté des sols, les cailloux, les feuilles mortes…

De ce côté-là, cette chaussure Merrell est parfaite. Les sensations sont là. Vous prendrez énormément de plaisir à défier la nature (tout en la respectant) avec ce modèle-là. Attention aux cailloux pointus, la sensation de picotement soudain n’est pas toujours très agréable.

La toe box est large, ce qui devrait convenir à différentes formes de pied. L’absence de semelle de propreté n’est pas gênante en soi, j’ai même trouvé un avantage à cela : plus besoin de l’enlever après chaque sortie pédestre.

Les renforts talon et toe box en caoutchouc remplissent bien leur rôle. Quelques fois, j’ai heurté des racines avec mes pieds, même pas mal.

Merrell Trail Glove : bon maintien de la cheville

La cheville est bien maintenue dans cette chaussure. Elle ne se balade dans tous les sens. La chaussure est très réactive aux mouvements de vos pieds.

Merrell Trail Glove : des lacets un peu juste

Vous connaissez maintenant mon obsession des lacets. C’est vrai que j’ai parfois l’impression de faire une fixette dessus à chaque fois que je rédige un test chaussures de running. Pourtant, ceux des Merrell trail Glove résistent bien et assurent le maintien dans la durée. Mais, hé oui il y a un mais, ils ne sont pas assez longs. Si vous utilisez tous les œillets de votre chaussure, les lacets Merrell manquent un peu de longueurs. Du coup, c’est un peu compliqué de les serrer convenablement, il n’est pas rare de s’y reprendre à plusieurs fois.

Elle adore les sentiers.
Elle adore les sentiers.

Merrell Trail Glove : un excellent dynamisme

Même si j’ai souvent couru en endurance avec ces chaussures, je n’ai pu m’empêcher de les pousser un peu plus. Et là, j’ ai été bluffé. Aucun temps d’attente, ça réagit aussi vite qu’un claquement de doigts. On a la sensation de voler sur les chemins. Et l’accroche est toujours bonne, le pied n’est pas pris en défaut pour autant que l’on accélère le rythme.

Merrell Trail Glove : l’eau n’est pas son élément préféré

Dès que vous mettez le pied dans une flaque, même insignifiante, vous avez le pied trempé. Heureusement, la chaussure évacue aussi vite l’eau qu’elle l’a laissé passer. Par contre, si vous mettez des chaussettes, je vous conseille donc d’utiliser une paire qui elle aussi évacue très bien l’eau, sinon, votre chaussette sera une piscine en très peu de temps.

Merrell Trail Glove : une bonne accroche quand même.

Lorsque j’ai vu la première fois cette semelle extérieure, j’ai eu des doutes dans ce domaine, bien qu’elle soit estampillée Vibram. Ce fut pour moi une bonne surprise et je me suis totalement trompé à ce niveau-là. J’ai mis la semelle Vibram à contribution sur divers sols mouillés, les feuilles mortes, la boue, des pentes glissantes, et j’ai très peu glissé.

Les terrains humides lui font pas peur.
Les terrains humides lui font pas peur.

Comme quoi, il n’est pas utile d’avoir des crampons énormes pour une meilleure accroche. Néanmoins, si la pente est très raide et le terrain glissant, ces chaussures affichent alors peut-être ses limites. J’ai 2 passages comme cela autour de chez moi, et à chaque fois, je sentais que le pied pouvait partir (contrairement à d’autres chaussures trail), c’est certainement là que le manque de crampons est préjudiciable.

>> Article à lire : les 4 blessures aux mollet à éviter

Merrell Trail Glove : mon verdict final

Avec son prix très compétitif et une chaussure de bonne qualité, Merrell nous propose ici une chaussure minimaliste qui devrait convenir à un bon nombre de coureurs. C’est pour l’instant l’une des meilleures chaussures minimalistes que j’ai pu tester. J’allongerais juste un peu la longueur des lacets. Et je renouvelle ma prudence dans les sections très pentues.

Avez vous déjà couru avec ces chaussures Merrel trail Glove ?

Dites moi également dans les commentaires ce que vous pensez de cette marque.

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14 réponses

  1. Il est bien évident qu’on aura toutes les peines du monde à trouver une paire de chaussures de ce type en magasin. Il n’y a peut-être que 2 % de coureurs à pied qui pratiquent cette activité en tenant compte de l’anatomie et en portant corrélativement des chaussures qui permettent une foulée naturelle. Dès lors, on voit mal Décathlon remplir ses rayons avec des Merrel ou des Inov 8. Je me souviens un jour avoir demandé à un vendeur s’il y avait quelque part des chaussures dites « minimalistes » (1) dans son rayon. Il m’a regardé avec de grands yeux. Il a fallu que je lui explique ce dont il s’agit.

    Internet permet de pallier l’offre dérisoire ou inexistante en matière de chaussures dites minimalistes dans les magasins physiques. Le problème, c’est de tomber sur la pointure idéale du premier coup sans passer par un retour du produit. Les Merrell chaussent petit. J’avais essayé une paire de Trail Glove en 42. J’étais vraiment à l’étroit. J’ai pris la pointure au-dessus. C’est parfait. J’ai un peu plus tard acheté des Road Glove en 43 et là aussi il s’agissait de la bonne pointure.

    Pour compléter l’article de Jean-Marc, j’ajouterai que j’ai parcouru 459 kilomètres avec ma paire de Trail Glove au cours du premier semestre 2013. J’alternais avec une paire de Sketchers GOrun. Une usure est apparue au niveau du bord externe du talon (pronation) au bout de 400 kilomètres environ. Même en foulée naturelle, le talon touche le sol (il l’effleure plus exactement) mais après la partie charnue du pied située entre la voûte plantaire et les orteils.

    La même dégradation est apparue à peu près au même nombre de kilomètres avec les Road Glove. Cela dit, les chaussures ne sont pas encore bonnes pour être jetées. Ma deuxième paire de Road Glove a 590 kilomètres à ce jour. Ma première paire a été remisée au bout de 458 kilomètres car au niveau de la structure en mesh le tissu de l’une des chaussures est troué.

    Je ne pratique pas le trail. J’ai utilisé les Trail Glove sur des circuits alternant macadam et terrain rocailleux. C’est toutefois sur le premier type de revêtement que je préfère courir. Il y a moins de risques de poser le pied sur un caillou pointu (douleur garantie !). On peut ainsi conserver une position correcte (tête droite et regard porté sur l’horizon).

    Concernant les lacets, j’ai remplacé ceux d’origine par des lacets élastiques. J’ai parlé de ces lacets dans un autre commentaire relatif aux lacets Xtenex.

    Je ne vois pas de différences majeures au niveau des sensations entre les Trail Glove et les Road Glove. J’ai maintenant l’habitude de courir avec les Merrell. Mes pieds ne souffrent pas malgré les distances parcourues (entre 15 et 20 kilomètres généralement).

    (1) Au passage, on devrait plutôt parler de chaussures anatomiques car le terme « minimaliste » peut faire croire au profane qu’elles sont simplistes et bas de gamme alors qu’elles sont étudiées tout spécialement pour courir de façon naturelle. Le prix d’ailleurs n’a rien de minimaliste ! Les gens se laissent impressionner par les caractéristiques que les marques mettent en avant pour vendre (à prix d’or) les chaussures de course habituelles. On nous parle de gel, on vante leurs structures qui combinent amorti et soutien. Dès lors que l’on est conditionné par le discours dominant et les préjugés, tout autre son de cloche est difficile à entendre. Il en est ainsi en matière de chaussures de course à pied comme dans d’autres domaines.

  2. Bonjour, merci pour ce test j’ai du coup commander la paire sur le net car comme le cite le commentaire ci dessus les vendeurs des magasin soi disant spécialise n’y connaisse rien…Bref j’ai pris beaucoup de plaisir à utiliser les chaussures sur route et en forêt , j’attend le printemps pour les essayer sur le sable de bord de mer…mais je pose une question, à votre avis doit on utiliser ses chaussures sans chaussette ? Perso j’apprécie courrir sans chaussette dans mes chaussure mais es ce très malin ?
    Je profite de mon premier commentaire sur le blog pour féliciter sur l’ensemble de article et la richesse de vos test. Bravo continuez…
    Un tout récent lecteur…et tout récent coureur aussi.

    1. Ces chaussures sont conçues pour se rapprocher des sensations qu’on éprouve en courant pieds nus. Dès lors, il apparaît logique de se passer de chaussettes. Ça, c’est pour le principe.

      En pratique, on peut mettre des chaussettes quand on débute. Il est bien évident que quand on est habitué à porter des chaussures de course à pied ordinaires ça fait un choc de passer aux Trail Glove de Merrell. L’épaisseur de la chaussette peut servir de semelle transitoire.

      En second lieu, j’avoue porter des chaussettes quand le temps est défavorable. Mais c’est parce que j’ai toujours la hantise d’avoir froid et qu’il est important de conserver la chaleur. Je vois des gens porter des shorts en plein hiver voire des teeshirts à manches courtes. Le corps est obligé de réchauffer les parties exposées à l’air. On gaspille inutilement de l’énergie quand celle-ci doit être affectée aux efforts déployés en courant.

      Courir sur le sable est éprouvant et désagréable. J’ai voulu profiter du bord de l’eau le mois dernier. Au bout d’une centaine de mètres, j’ai quitté la plage pour regagner la terre ferme.

  3. J’ai acheté des trail glove il y a un an maintenant. En magasin de sport généraliste où le rayon était bien fourni (4 modèles différents de merrel, des Columbia, des five fingers, …). Il est vrai que j’habite en piémont des Pyrénées et la pratique du trail y est plus courante qu’à Paris.
    Je les ai achetées pour m’en servir lors d’un voyage en Chine l’été dernier. Comme il devait faire très chaud je voulais une chaussure aérée mais qui protège bien les pieds (une coupure sur le gros orteil en vacances à l’autre bout du monde peut vite se transformer en grosse galère).
    Verdict: utilisées sans chaussettes, elles sont parfaites pour cet usage. Beaucoup de marche avec environ 10 à 20Km par jour. J’ai fait quatre footings avec pendant le voyage. Toujours sans chaussettes. C’est un vrai bonheur. Légères on à l’impression de voler avec. En montée, en descente, on a toujours tendance à accélérer. Je me suis même payé de luxe de faire une séance sur la grande muraille. Bonheur de course à pied et souvenir à vie !!
    Par contre, attention au drop ! J’ai fait quelques séances avant le voyage pour m’habituer. C’était impératif. Pourtant, au bout de 18 jours de voyage, lors d’une sortie d’une heure environ j’ai senti une grosse douleur dans le mollet gauche. Contracture violente. Sans prévenir mais sûrement dû à la fatigue et à la trop forte sollicitation du muscle. Méfiance et patience sont impératives pour utiliser ces chaussures en toute sécurité. Mais quand la foulée et la musculature sont en place, je le redis, c’est du bonheur !

  4. Salut à tous,
    j’ajoute ma petite pierre à l’édifice. J’ai utilisé ces Vibram après avoir fait de la route avec les 5 fingers et je me dit que sans une bonne préparation j’aurais surement abandonné! Il est impératif de commencer doucement… Elles sont pour moi excellente pour du cross ou du trail soft, mais j’ai pu vraiment voir leurs limite sur des trail en pleine montage, dans de grosse descentes, on ne peux pas attaquer la descentes, l’impact est vraiment douloureux! Je suis assé bon en descente et je me mis sur la « defensive » pour descendre… Elles restent pour moi des chaussures minimaliste vraiment extra!

  5. Bonjour,

    Merci pour le test (enfin tout le site plutôt :)).

    Si vous deviez conseiller une chaussure pour commencer le trail en désirant aller vers le minimalisme, vous partiriez sur quelle chaussure ?

    Je cours sur route avec des Skechers Go Run, donc très souple, avec un drop de 4mm et une semelle incurvée pour faciliter la pose medio pied.

    Là, je ne sais pas trop quoi prendre et surtout s’il faut préférer pour commencer une chaussure à semelle souple.

    J’ai vu la salomon sense mantra, qui semble pas mal avec un drop de 6mm (donc pas trop prononcé si je dois marcher) et qui semble à l’aise pour débuter.

    Un bon choix ou je fais fausse route (!) ? Merci !

    1. Bonjour Bastien,

      Merci pour le compliment, nous prenons 🙂

      Si tu prends un drop de 6 alors que tu cours en drop 4 (j’ai aussi une paire de skechers), tu fais machine arrière toute.
      Surtout, que faire du minimalisme sur chemins sera plus facile car le sol est plus  » doux  » à l’impact. C’est le ressenti que j’ai, c’est vrai c’est perso.
      Tu as la marque Altra (drop 0) mais avec pas mal d’amorti qui permettent de faire une transition en douceur.
      Tu y as plusieurs tests sur ce site.
      Je teste en ce moment une chaussure trail Raidlight (drop 0), et j’avoue être conquis pour l’instant car on peut personnaliser l’amorti. Il y a une vidéo de dispo.
      Bon week-end,

  6. Avec des Trail glove palm leaf Merrel similaires barefoot, je cours depuis un an et demi, bien 1000km déjà, sur chemins et rochers variés, retraité, sans problèmes et heureux de chaussures qui ont juste la taille du pied, ce qui évite de se casser la figure en accrochant la semelle trop grande par rapport au pied, dans un caillou qui dépasse, mal anticipé, voire pas vu la nuit et de beaux bobos, la peau coupée par des cailloux coupants, mais sans fracture de vieux, hanche ou bras, car courir en trail de façon intense et régulièrement en côte vous évite l’ostéoporose inévitable, si vous restez immobile de trop, comme je vois les vieux autour de moi, avec de belles fractures, sans jamais courir !!
    Ces chaussures sont résistantes, très souples, la semelle vibram fine vous évite fortement les coupures par les cailloux coupants, si vous courez totalement pieds nus (cas en bord de mer sur les rochers ), et a néanmoins une bonne adhérence même sur rocher humide glissant (bien meilleure que les pieds nus ).
    Courir pied nu, ou presque, est naturel, ce que nous avons fait hommes depuis 3 à 5 millions d’années, et toute notre morphologie est adaptée à ce type de course, de sorte que vous avez bien moins de traumatismes aux articulations, qu’avec chaussures épaisses, même amorties, fait établi scientifiquement, que je vérifie sur moi !!.
    On sent même se résorber des douleurs au genou ou mollet en courant pied nus, car les mouvements sont différents et avec moins de chocs qu’avec des talons épais même amortis !!
    Vieux pourtant je n’ai pas de problème d’impact en courant hors des chemins, côtes et petite montagne pleine de cailloux et ronces !!,
    Il faut poser les pieds en tâtant vite et amortissant avec les pieds et jambes, comme pieds totalement nus, sans bruit !!
    Ces chaussures sont piles à la taille du pied nu sans jeu et donc pour moi 42,5 il faut au mini 43 et même en peu plus avec chaussettes d’hiver , à éviter si possible.
    Les lacets sont hyper-courts à peine possible de faire un noeud, mais jamais ils ne s’accrochent dans les ronces !!
    Donc je rachète similaire, Merell, car elles sont solides, les semelles non coupées ou percées, même sur des cailloux coupants ou des tiges pointues d’arbustes taillés au raz du sol (idéal pour se casser la figure et qui percent les chaussures de course pas chères qui durent quinze fois moins longtemps) en courant dans des champs et des ronces en dehors des sentiers !!

    1. Bonsoir Redera

      Merci pour ce beau et long commentaire.
      J’ai toujours les Merrell et je les utilise de tempts en temps encore.
      Je confirme pour la robustesse 😉
      C’est vrai aussi que les lacets sont courts par rapport aux autres.
      Bonne soirée

  7. J’ai les merrell trail glove 4 et je suis un peu déçu. Déjà a cause de l’odeur (je suis grimpeur et mes chaussons n’embaument pas autant). Ensuite, le drop n’est sans doute plus à 0 et la flexion complète n’est plus possible. Côté confort, accroche, rien à redire mais côté solidité franchement c’est nul. Elles se sont très rapidement abîmées latéralement sur le mesh au niveau de la flexion des orteils, la durabilité des crampons est également assez limitée. Donc franchement, à moins d’avoir envie de changer ses chaussures tous les 3 mois, je ne suis pas sûr de l’investissement.

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