Revolwear : Le vrai test du tee shirt révolutionnaire

 Cet article vous présente le test du tee shirt Revolwear avec notre fiche technique, nos photos et les commentaires de notre testeur Vincent.

Revolwear : Préambule

Je vous livre cette fois-ci mes impressions sur le test d’un Tee-Shirt dont Jean-Marc a pu d’ores et déjà vous en livrer quelques secrets lors de son interview livré avec les concepteurs de la marque REVOLWEAR.

Je me suis laissé séduire par ce concept de Tee-Shirt, lors de la foire de Paris au stand concours Lépine et non je ne les avais pas vus au Running Expo, comme quoi !!! Je suis comme beaucoup d’entre vous souvent à la recherche d’un moyen d’emmener de quoi boire pendant mes sorties, surtout quand celles-ci dépasses les 10 km. Alors j’ai bien des ceintures qui présentent tels ou tels avantages, puis des sacs à eau. Dans le premier cas je ne suis pas spécialement fan d’avoir quelque chose autour de la taille puis des fois ça tourne, et les sacs à eau c’est pour les longues sorties, car cela reste pour moi plus pénible à mon gout à préparer, même si cette solution reste la plus viable.

Ce Tee-shirt semble tomber à point nommé, j’y vois un super compromis. Le tout en un en quelque sorte. Belle trouvaille les frenchies.

C’est grâce à ce Tee-Shirt que j’ai commencé à vouloir concrétiser l’idée de vous faire partager moi aussi mes différentes expériences et tests de produits. Merci Jean-Marc de m’avoir accueilli sur ton blog.

 

Revolwear : Le vrai test terrain

Alors ce Tee-Shirt, ça donne quoi dans la vraie vie ??? Car sur le stand on a beau l’essayer vite fait avec quelques bouteilles et sauter sur place, rien ne remplace le terrain.

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Revolwear : Confort et enfilage

L’enfilage du maillot se fait sans soucis, ce qui n’est pas le cas une fois que l’on rentre de sa sortie. Quand par exemple on oublie de desserrer les sangles à l’arrière, et qu’en plus on a plus de force pour s’extraire de ce Tee-Shirt humide qui vous colle jusqu’au bout.

Ceci étant, ce Tee-Shirt est vraiment très confortable à porter. La qualité de la matière choisie est bien choisie. Il a tendance à se porter près du corps. Ce qui ne me dérange pas, portant régulièrement des Tee-Shirts de compression surtout en compétition, mais nettement moins à l’entrainement. Je n’ai constaté aucun échauffement.

Revolwear : Ma première sortie

Route et chemin, parcours de 20 km avec 150 m de dénivelés.

Le Tee-Shirt est mis et là petit moment d’angoisse, je n’avais pas spécialement remarqué qu’il était équipé d’un zip au col. Aille ! J’ai la particularité d’avoir une pomme d’Adam assez prononcé et les zip montants peuvent parfois me gêner quand je veux les remonter jusqu’en haut. Je suis agréablement surpris, car le col ne remonte pas trop et son élasticité à son niveau le plus haut n’est pas compressif, ce qui fait que j’ai pu fermer le zip jusqu’en haut sans soucis et gène.

Je m’équipe alors de 4 bouteilles Vittel de 33 cl telles que l’on peut nous en fournir lors de courses en compétition. Ça beau être bien répartis, on sent que l’on a pris du poids. Je prends mon téléphone portable et je le mets sans protection dans une des poches qui ferment à clef. Dans l’autre poche, je mets mes clés et un gel. À l’arrivée mon téléphone était sec et ce qu’il y a dans les poches ne vous gêne pas du tout dans la mesure ou ce qu’il y a dedans ne bouge pas.

C’est parti pour cette première sortie. Les premiers mètres font bizarres. On a l’impression de partir à l’autre bout du monde et d’avoir l’air un peu ridicule dans cette tenue de porteur d’eau 😉

Les gens vous regardent effectivement un peu bizarrement, voire les faits sourire, voire un qui m’a couru après pour que je lui en dise un peu plus sur ma tenue du jour.

Revolwear : C’est vrai, ça ne bronche pas !

Le maillot ne tourne pas, les bouteilles semblent bien tenir dans un premier temps. Je dis dans un premier temps, car il m’est arrivé malgré tout de perdre à plusieurs reprises les bouteilles de derrières surtout quand elles sont vides. Ce fut le cas sur cette première sortie. On peut certes jouer sur le serrage des poches arrière grâce à 2 scratchs, mais franchement quand on court on a autre chose à faire que de trouver le bon serrage à chaque fois. Courir les mains dans le dos n’est pas très agréable. A contrario, les bouteilles de devant n’ont jamais bougé. Je dirai même plus que je n’ai jamais utilisé la bande ventrale qui reste à ce jour un mystère pour moi quant à son utilité. Remarque non, je lui en ai trouvé une ! À faire passer mes attaches pour porte-dossard. Car je fais partie de ceux qui pour rien au monde ne vont faire des trous dans un Tee-Shirt technique payé une fortune 😉.

Alors j’ai toujours avec moi, soit mes passants, soit une ceinture porte dossard tout simple. Je ne vous cache pas qu’une fois le dossard mis avec les bouteilles de devant, la cohabitation n’est pas des plus commodes.

Les premiers kilomètres on est toujours assez frais pour accepter et s’accommoder de petits trucs qui ne pourraient ne pas aller, mais au bout d’un certain nombre et quand la fatigue arrive, il faut que tout devienne facile même dans le choix de ses équipements. C’est là que je m’aperçois d’un bruit : cli, clic, clic…c’est le bruit de l’embout métallique des poches avant sur les capuchons des bouteilles. J’imagine que cela dépend de comment on positionne ses bouteilles, car en courant cela vient s’adapter à votre morphologie. En évoquant ce point, j’ai remarqué que la prise des bouteilles à l’arrière aurait pu être faite avec des poches de biais venant faciliter la prise et la remise de ces dernières. Un peu à l’image des évolutions observées sur les ceintures ventrales avec les portes-bouteilles à 45° ou quelque chose du genre.

Puis quand on court, il se fait oublier, pas d’irritation, pas de mauvaise surprise sur sa tenue.

Revolwear : Les compétitions (un 10km et un 15km)

– Quand on m’évoque maintenant une course de 10 km, cela évoque dans ma tête : Bonne gestion de courses, et surtout des 2,3 premiers kilomètres

– Ça va très vite

– Faut partir le plus léger possible

– Boire ne pas boire ravito ou pas, gels pas gels (chaque course est différente et c’est mon état de forme du moment qui décide d’un choix ou bien d’un autre).

Quid de l’intérêt du Tee-Shirt dans ce type de course. Je vais être franc et sans détour, pour moi, il n’y en a pas. J’ai joué le jeu pourtant, mais j’ai bien senti que tout cet attirail n’était pas vraiment en adéquation avec la course. On va être clair, cela ne m’a pas ralenti non plus hein, mais on n’a pas besoin d’autant d’eau sur soi, et au final de poids sur soi.

Le 15 km, profil bonne franquette (route, chemin, escalier, grosse montée et descente), il faisait chaud, c’était en bord de seine, entre potes, pas d’enjeux et de pression côté chrono.

Le Tee-Shirt Revolwear m’a permis de gérer la course en auto suffisance avec des produits différents dans chaque bouteille.

Lors de cette course, je me suis pas mal aspergé d’eau au ravitaillement avec les verres qui étaient tendus. J’ai pu remarquer, mais à reproduire, que le haut du Tee-Shirt avait séché vite et bien à l’inverse du bas qui est resté bien humide.

Au fur et à mesure de mes sorties, je me suis créé mon environnement de course avec ce maillot Revolwear et corrigé quelques points :

Tests d’autres bouteilles : plus longues, plus petites, moins volumineuses, de différentes capacités, etc… Cela dans le but de faire moins gros devant (petite gène au niveau du bas du ventre avec certaines bouteilles) et trouver le bon format à l’arrière pour pouvoir les mettre de biais en fonction de ma morphologie.

Desserrer le plus possible la bande avant qui a tendance à m’oppresser un peu au niveau de la respiration ventrale.

À trouver qu’un seul réglage pour le scratch à l’arrière pour éviter d’y revenir à chaque fois.

Laver le Tee-Shirt tout seul et dans un filet si vous ne voulez pas voir les bas de madame accrocher à ce dernier et à la même occasion vous faire engueuler.

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Revolwear : Ma conclusion à ce jour

C’est un produit qui a de l’idée, qui souffre encore de quelques erreurs de jeunesse et qui mérite d’aller plus loin dans ses évolutions. Il continuera à faire partie des Tee-Shirts que je remettrai volontiers pour mes futures sorties.

Je dirai OUI pour une utilisation à l’entrainement et sortie longue, NON en compétition en tout cas sur du rapide. Après sur des trails allant jusqu’à une vingtaine de kilomètres à faible allure ce Tee-Shirt peut avoir son intérêt. Car après on risque de toute manière de lui privilégier l’inévitable sac à eau.

Revolwear : En direct des créateurs

Là c’est Jean Marc qui reprend le flambeau !

J’ai eu dernièrement un contact skype et email avec les concepteurs de ce maillot Revolwear. 

Bien sûr, je leur ai fait lire le test de Vincent. Comme d’habitude, il sont très à l’écoute des ressentis des coureurs et de leurs impressions générales.

Et déjà, de nombreuses modifications sur le maillot Revolwear ont été prévus et devraient arriver bientôt (en octobre) : disparition de la bande scratch, poches plus grandes, fermetures éclairs inversées…La collection va se décliner en maillot manches courtes et longues, et un débardeur. Et un grand nom de la course à pied, qui croit à ce projet, engagera son image et sa notoriété. Je connais l’identité mais pour l’instant, je ne peux le réveler (et ce n’est pas moi lol).

Quand à moi, vous aurez mon test de ce maillot Revolwear début septembre.

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Que pensez vous de ce tee shirt Revolwear ? Avez vous un ami ou amie qui a déjà testé ce maillot ?

Dites moi dans les commentaires si vous pensez un jour acheter un maillot Revolwear ou au contraire, pourquoi cela ne sera jamais le cas.

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