Cet article te présente un interview avec Mohamed Serbouti. Il donne de nombreux conseils sur l’alimentation marathon.
Tu vas y retrouver notre vidéo, sa retranscription texte et quelques photos.
L’alimentation marathon est souvent au coeur des préoccupations des coureur(e)s.
Nous n’avons pas envie de manquer nos courses ou objectifs à cause d’un trouble digestif par exemple.
Mohamed Serbouti, coureur élite, nous livre quelques pistes dans cet interview.
Alimentation marathon : notre vidéo
Jean-Marc : bonjour et bienvenue sur le blog Testeurs Outdoor. Aujourd’hui, je suis avec Mohamed Serbouti. C’est un coureur à pied qui a des performances exceptionnelles, moins de 30 minutes sur 10 km.
On va aborder avec lui l’alimentation, la nutrition du sportif. Comme on est au Running Expo, on va parler de nutrition et course à pied principalement.
Alimentation marathon : quoi prendre ?
Le sportif qui va faire un marathon, que doit-il consommer en alimentation liquide et solide ?
Mohamed Serbouti : un marathonien doit tout d’abord avoir une alimentation équilibrée.
Après, il prend en complément des produits comme Punch Power. Je tiens dans mes mains une boisson énergétique. Ça, c’est bien pendant et avant l’effort.
Moi, comment je procède pour cette boisson ?
C’est simple : je m’échauffe pendant une demi-heure.
Je bois deux, trois gorgées avant l’échauffement et après l’échauffement parce que tu t’échauffes, tu sues, tu perds de l’eau.
Il faut toujours garder un équilibre au niveau de l’organisme.
>> Un article répond à cette question Quoi manger avant le sport ?
© Ouest France
Alimentation marathon et gels
J’utilise aussi les gels. Ce que je conseille, c’est de ne pas le prendre systématiquement au début, mais de laisser ressentir le corps, le besoin de sucre.
C’est à ce moment-là qu’il faut le prendre parce qu’il va faire le plus d’effets. Il faut surtout beaucoup boire avec.
Jean-Marc : tu consommes combien de gels pendant un marathon ?
Mohamed Serbouti : j’en consomme 5 par marathon.
Jean-Marc : tu prends le premier à partir de combien de kilomètres ?
Mohamed Serbouti : le premier, je le prends à partir du semi.
Moi, j’estime que pendant le semi, ça ne sert à rien d’en prendre puisque l’organisme est capable de tenir une heure sans avoir besoin de se recharger quand il est préparé et entraîné.
Mais il faut surtout boire.
À partir du 10ème kilomètre, il faut boire.
On commence le gel à partir du semi et ensuite, tous les 5 ou 10 km, on faut prendre des gels.
Là où on en aura encore plus besoin, c’est à partir du 30ème parce que l’organisme commence à épuiser.
Il reste 12 km et il faut commencer à charger en éléments parce que le corps commence à taper dans les réserves.
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Courir un marathon et eau
Jean-Marc : tu bois de l’eau principalement
Mohamed Serbouti : au 10ème km, je commence à boire de l’eau par petites gorgées.
Après, quand je commence à prendre des gels à partir du semi-marathon, je bois beaucoup derrière parce qu’il faut que ça soit bien assimilé.
Mais l’avantage de produits comme Punch Power c’est que c’est bio, c’est naturel, il n’y a pas de conservateur, ce qui fait qu’on va bien assimiler.
Il n’y a pas de conséquence ni de contre-indication. Même si on prend un déjeuner et qu’on le prend en plus en complément, on n’a pas de souci de douleur au niveau de l’estomac, des renvois.
Ensuite, c’est au coureur de ressentir le besoin.
Jean-Marc : on parle là des coureurs qui sont en dessous de 2 heures 30 au marathon.
Mais pour les coureurs qui le font en 3 heures 30, 4 heures, voire 5 heures, il y a les barres qui entrent en jeu.
Mohamed Serbouti : le coureur qui part pour 3 heures 30, 4 heures a tout intérêt à commencer les gels à partir du 15ème km. 4 heures d’effort vont lui faire puiser dans l’organisme.
Il a intérêt à beaucoup boire et à utiliser pas mal de gels et surtout des boissons énergétiques.
Je lui conseillerais aussi le gâteau sport pour donner à son organisme une réserve de vitamines, d’éléments et d’énergie parce que sur 4 heures il en aura besoin.
>> Notre guide à découvrir pour courir 10 km en compétition
Le gateau énergétique pour un marathon ?
Jean-Marc : on rappelle ce que c’est le gâteau sport : c’est une préparation à base de poudre. On rajoute de l’eau et on met au four.
Mohamed Serbouti : et on a pas besoin d’être un bon cuisiner pour le préparer !
Jean-Marc : ça se prépare tout seul et ça peut se mettre au congélo.
Mohamed Serbouti : moi je prépare le gâteau 4 jours avant un marathon, un événement. Je le mets dans le congélo. Et le matin avant l’effort, je prends juste une part. J’en prends une avant et une après parce qu’après, ça me permet de récupérer.
Et après avoir couru le marathon ?
Jean-Marc : qu’est-ce que tu prends après ?
Mohamed Serbouti : je prends beaucoup de boisson de récupération.
Ce sont beaucoup de protéines et ça permet de recharger tes fibres, tes tissus et musculairement, ça permet de restructurer le muscle pour le recharger.
Le marathon avec les traumatismes casse beaucoup de muscle.
Jean-Marc : je pense que nous avons fait le tour de la question nutrition pour un sportif sur un marathon. Je remercie Mohamed.
Mohamed Serbouti : merci à vous et je voulais rajouter un conseil.
Je voulais dire au coureur lambda et aux passionnés, c’est qu’il ne faut pas négliger les compléments alimentaires, c’est important.
L’eau ne fait pas tout.
Quand vous vous préparez pendant 3 mois, vous cassez le muscle, on perd beaucoup de sels minéraux, d’acides aminés lors des sorties longues.
On a donc besoin de boissons et de produits énergétiques, de gâteaux.
Jean-Marc : je te remercie Mohamed et à une prochaine.
Mohamed Serbouti : merci à vous.
Tu peux visiter la page Facebook de Mohamed Serbouti en suivant ce lien.
Et si tu désires en savoir plus sur les produits Punch Power, visitez le site officiel.
La nutrition des marathoniens t’intéresse ? Ne pars pas sans avoir lu cet article !
Tu n’es pas seul(e) !
Il y a de nombreux coureurs partout dans le Monde, qui préparent le marathon sans accompagnement.
Beaucoup de coureurs ne sont pas satisfaits de leurs chronos et n’arrivent pas à progresser en course à pied. Malgré tout leur cœur, leur hargne ou leur volonté d’avoir de meilleures performances. Là aussi, vous n’aurez pas à chercher bien loin pour trouver des exemples.
Pour qu’un entrainement soit cohérent dans sa globalité et qu’il ne soit pas seulement un assemblage de séances, il faut contrôler le processus allant du début du projet jusqu’au début de la compétition.
Mais au bout du compte, c’est souvent la désillusion, la contre-performance ou la blessure.
>> En savoir plus sur le régime dissocié scandinave en cliquant ici…
Les erreurs les plus fréquentes sont souvent celles-ci :
Ces sportifs s’entraînent toujours de la même façon.
Ou ils ne connaissent les allures d’entrainement qui leur sont bénéfiques, et notamment leur allure marathon.
Leur plan d’entrainement marathon n’est pas contrôlé et planifié en fonction de leur niveau physique actuel.
Ils ne connaissent pas toutes les astuces pour éviter les embuches d’un plan entrainement marathon.
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Que penses-tu des conseils de Mohamed Serbouti en matière d’alimentation marathon ?
Partage ton expérience et dites-nous quelle est votre stratégie en alimentation marathon.
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Sportivement
Jean-Marc, Préparateur Mental, Conseiller Running & Nutrition
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