Cet article vous présente le test de la chaussure randonnee Keen Wanderer WP. Vous y retrouverez la fiche technique, des photos, et les commentaires de notre testeur Fabrice sur ce produit.
Si vous êtes à la recherche d’une nouvelle paire et, qui plus est, une paire made in Europe, cet article est fait pour vous. Keen propose un nouveau modèle baptisé « Wanderer ».
Chaussure randonnee : qui est Keen ?
« Assemblées avec fierté en Europe »
Keen est une marque issue des États Unis et de renommée mondiale.
Très réputée pour son modèle Newport, Keen se caractérise de façon certaine sur la qualité d’assemblage, le confort de haut niveau ainsi que le choix des matériaux.
Vous pouvez découvrir le site officiel en cliquant sur le lien.
Chaussure randonnee : impressions instinctives
Visuellement, les habitués de cette marque reconnaissent le style.
En effet, Keen assume parfaitement le renfort particulier des orteils qui se concrétise par un pare pierres très solide et remarqué. Ne nous trompons pas, plus qu’un effet de style, il s’agit d’une volonté à proposer un produit prioritairement destiné au sport outdoor. A ce titre, de plus en plus de chausseurs s’orientent vers ce choix au détriment d’un visuel urbain qui n’est pas adapté à la pratique du sport de plein air. Il faut savoir ce que l’on veut quand on arpente des terrains d’aventure. Exprimé préalablement, je remarque une qualité de finition exceptionnelle.
Les coutures sont solides (on verra en test), le cuir est d’une belle facture et les assemblages de différentes matières particulièrement réussis.
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© Keen
Chaussure randonnee : aux pieds
Quel confort !! Le pied est parfaitement calé, le laçage précis. Le talon est juste incroyable eu égard à un coussin dit « antichocs ». L’empeigne en cuir est très confortable et la tige très agréable. Le poids (1220 grammes la paire) est conforme à ce type de chaussures destiné selon moi à la randonnée en plaine, en forêt et moyenne montagne.
Chaussure randonnee : le test Keen
Ceux qui suivent mes tests le savent. J’ai le privilège de vivre en Haute-Savoie. Cette disposition me permet de tester le matériel en conditions recherchées .Les chaussures ont eu l’avantage d’être essayées sur des terrains variés tels que : la montagne, la plaine, la forêt, la boue, les portions minérales…
La météo hivernale plutôt clémente au moment des tests était tout autant diversifiée : Pluie, soleil, vent et même la neige que l’on attendait avec impatience.
Pour tester la résistance, fallait bien aussi se faufiler entre la végétation agressive et les sols rocheux, mais néanmoins coupants et usants.
@Keen
Chaussure randonnee : maintien et confort
Mes premières impressions se confirment. Je suis parfaitement « installé » dans ces chaussures. Le talon est parfaitement tenu, l’empeigne faite de cuir est très équilibrée entre la souplesse de la matière qui assure une enveloppe confortable et une rigidité nécessaire au maintien. Cela parait anecdotique, mais je vous assure que cet équilibre, s’il n’est pas respecté, vous laisse des traces (impression de carton, douleurs assurées…).
Le déroulé du pied est juste un bonheur. Il s’agit là d’une caractéristique importante tant ce schéma se reproduira tout au long de vos balades.
Que l’on soit en montée ou sur du plat, l’amorti est d’un confort particulier. Non seulement il est très appréciable, mais en plus, je remarque (et j’en ai l’habitude) que la qualité de réception au sol est durable. Après 127 kilomètres, l’amorti est toujours le même.
Chaussure randonnee : montées et descentes
En descente, le pied est parfaitement maintenu grâce à un laçage précis, mais aussi par l’association d’une lanière dont le rôle est d’assurer un maintien certain. Le pied reste en place et ne ballote pas. La descente demeure selon moi la situation la plus délicate pour deux raisons. : La première est que c’est le moment où le pied bouge le plus et risque des blessures par frottements. La seconde est que c’est dans cette configuration que par l’excès de fatigue et dans des portions minérales on tape le bout des pieds contre des cailloux.
S’agissant du maintien en descente, je n’ai jamais eu à déplorer une blessure et ni l’ombre d’une rougeur. L’utilité d’un maintien évite aussi aux pieds d’aller cogner le bout de la chaussure. Même dans ce cas, la protection proposée à l’avant est précieuse.
Pour me positionner définitivement sur le maintien, que l’on soit en devers, en descente, en montée (même forte), je reconnais là ce que la chaussure propose de mieux et c’est bien l’essentiel.
© Testeurs Outdoor
Chaussure randonnee : l’accroche et imperméabilité
Les crampons offrent une qualité d’accroche de bonne qualité que ce soit sur les sols humides ou secs. Dans les parties boueuses, la terre ne reste pas nécessairement collée ce qui évite une saturation nuisible à l’accroche.
La membrane Keen-Dry associée au cuir est très résistante à la pénétration lors des temps humides et pluvieux. Le problème reste le même à savoir : quand les températures s’élèvent, le risque de surchauffe existe même si la technique s’attache à évacuer la chaleur de l’intérieur. C’est vrai aussi que dans les situations de saturation de l’humidité le transfère devient impossible. Nous sommes toujours dans un compromis (avec ou sans membrane). Les Wanderer WP n’ont pas réglé le problème, mais c’est vrai pour tous.
Chaussure randonnee : usure et résistance
Je n’ai pas peur d’utiliser le mot « indestructible ». J’exagère un peu, mais il faut avouer que ce modèle est très costaud. En milieu rocailleux et parfois coupant, je n’ai constaté de défaillance. Lors de passages de ronces et autres végétaux agressifs, si ce n’est quelques griffures, les coutures, le cuir et autres matières sont restés intacts.
Chaussure randonnee : fiche technique (Site KEEN)
Caractéristiques : Imperméables, Fait en Europe, Randonnée
Catégories : Outdoor / Plein air
Activité : Randonnée
Météorologie : Pluie – résistante à l’eau
– Daim imperméable et empeigne en nubuck de première qualité
– Doublure en maille hydrophobe
– Fabriqué en Europe avec des matériaux venant du monde entier
– Intégration de la semelle intercalaire en PU par attache directe
– Semelle amovible double densité
– Membrane « respirante » étanche Keen-Dry
– Maintien ajustable (cheville)
– Poids : Par chaussure : 550 grammes (pointure 42 hommes), 450 grammes (pointure 37,5 femmes)
– Prix détail : 159,95 euros
Chaussure randonnee : en quelques mots
Un modèle dédié à la randonnée classique en moyenne montagne, en plaine, en forêt…
La conjonction des qualités repérées (maintien, amorti, résistance…) vous permet de partir tranquille même pour quelques jours et de longs kilomètres.
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