Tu veux savoir comment courir plus vite, mais tu ne sais pas par où commencer ? Entre les conseils contradictoires, les séances mal calibrées et les blessures qui freinent ta progression, difficile de trouver une méthode fiable.
Ce guide te montre étape par étape les leviers vraiment efficaces pour améliorer ta vitesse : VMA, fractionné, musculation, technique, récupération…
Tout est là, sans théorie inutile, pour t’aider à structurer un plan concret, adapté à ton niveau et à tes objectifs.
Ici, on te donne les clés pour t’améliorer sans se perdre : VMA affûtée, renforcement musculaire ciblé, technique de course optimisée… Bref, la recette pour transformer tes sorties en accélération pure.
- Comment courir plus vite grâce à une VMA bien calculée et adaptée
- Comment courir plus vite avec le fractionné : formats, intensité et fréquence
- Comment courir plus vite avec le fartlek : méthode libre pour améliorer ses allures
- Comment courir plus vite grâce au travail en côte : pente, distance et répétitions
- Comment courir plus vite en développant son endurance fondamentale
- Comment courir plus vite grâce au renforcement musculaire ciblé pour la course
- Comment courir plus vite en améliorant sa coordination et sa technique de course
- Améliorer la synchronisation des mouvements pour gagner en efficacité
- Renforcer les schémas neuromusculaires avec des exercices simples
- Développer la fréquence d’appui et la réactivité au sol
- Travailler la précision des appuis et l’agilité avec un outil visuel
- Préparer le corps à l’effort tout en améliorant la technique
- Installer une routine efficace pour des gains durables
- Comment courir plus vite grâce à l'entraînement croisé (vélo, natation, sports collectifs)
- Préserver les articulations tout en entretenant le cardio
- Maintenir l’endurance sans stress mécanique sur les jambes
- Développer les changements de direction et la vivacité
- Corriger les déséquilibres et renforcer la mobilité articulaire
- Planifier intelligemment les activités complémentaires
- Renforcer le haut du corps et travailler l’équilibre en mouvement
- Comment courir plus vite en intégrant les bons temps de repos et de récupération
- Maximiser les adaptations physiologiques entre deux séances
- Régénérer muscles et système nerveux en profondeur
- Accélérer la récupération mentale et physique en journée
- Éviter la stagnation en variant intelligemment les intensités
- Identifier les alertes avant le coup de fatigue ou la blessure
- Offrir un vrai reset physique et nerveux chaque semaine
- Comment courir plus vite en optimisant sa posture, sa foulée et ses appuis
- Corriger les erreurs mécaniques qui freinent la progression
- Exploiter la gravité et réduire les pertes d’énergie
- Réduire le temps de contact pour une foulée plus dynamique
- Utiliser le haut du corps comme moteur secondaire
- Détecter les défauts techniques invisibles à l’œil nu
- Appliquer les ajustements progressivement pour ancrer les bons gestes
- Comment choisir la bonne méthode pour courir plus vite selon ton niveau
Comment courir plus vite grâce à une VMA bien calculée et adaptée
Tu veux courir plus vite ? Commence par connaître ta VMA, ta vitesse maximale aérobie. C’est ton repère principal pour structurer tes séances. Une étude de référence menée par Billat et al. (1996) a montré que la VMA est un indicateur fiable pour suivre la progression des coureurs et calibrer les efforts en fonction des objectifs.
Plus elle est travaillée, plus ta foulée devient efficace et ta performance progresse. Pense-la comme un GPS interne : elle oriente l’intensité de chaque sortie.
Facile à calculer, la VMA se débusque sur une piste. Lance-toi dans un test de 6 minutes chrono et divise la distance parcourue par 100. Résultat ? Ta vitesse en km/h. La star des méthodes reste le test de Cooper, mais les versions modernes comme Vameval ou Léger-Boucher séduisent pour leur précision. Tu veux un coup de main ? Améliore ta VMA grâce à des séances personnalisées.
Chaque coureur est un cas unique. Un débutant vise 10-12 km/h, un régulier grimpe à 15-17 km/h. La progression peut tourner autour de 1 à 2 km/h par an avec un plan malin. Évite les coups de tête : écoute ton corps, ajuste tes objectifs. Un marathonien de 10 km/h ne court pas le semi comme un 12 km/h.
Adapte tes entraînements à cette vitesse magique. Le fractionné à 90-100% de ta VMA booste ton cardio. Les séances type 30/30 ou 4×4 minutes aiguisent ta pointe. Tu veux un format ludique ? Les pyramides (1-2-3-2-1) pimentent tes sorties. Ton corps est un moteur : entretiens-le avec les bons régimes.
Fixe-toi des défis réalistes. Un coureur moyen espère 1-2 km/h de mieux chaque saison. Un progresseur assidu grimpe plus vite. Le secret ? Un plan équilibré mêlant fractionné, fartlek et récup active. Lâche l’ego sur les footings lents, respecte les seuils. Ta VMA sera plus généreuse si tu la chouchoutes.
La tech moderne t’aide à traquer ta VMA. Les montres GPS comme Polar ou Garmin la calculent en test d’effort. Pratique pour suivre tes avancées. Attention cependant : les algorithmes restent des estimations. Pour une lecture précise, préfère les tests classiques sur piste. La combinaison des deux approches donne le meilleur suivi.
Comment courir plus vite avec le fractionné : formats, intensité et fréquence
Envie de transformer ta vitesse en véritable arme secrète ? Le fractionné, c’est le feu d’artifice de ton entraînement. Alterne efforts intenses et récupération active pour booster ta VMA. Courir plus vite, c’est aussi simple que ça, mais redoutablement efficace.
Commence par les classiques 30/30 pour te mettre dans le bain. Trente secondes à 100% de ta VMA, trente secondes de récup active. Ces séances 30/30 sont parfaites pour les débutants. Tu veux des astuces ? Découvre le fractionné 30/30, ta première brique pour construire ta vitesse.
Les 4×4 minutes, c’est l’étape au-dessus. Quatre minutes à 90 % de ta VMA, trois de récup active. Ce format développe à la fois puissance et endurance. Une étude menée par Wisløff et al. (2007), publiée dans la revue Circulation, a démontré que l’entraînement par intervalles de type 4×4 permet une amélioration cardiovasculaire supérieure à l’entraînement continu, y compris chez des sujets à capacité réduite. Chez les coureurs, ce protocole agit comme un amplificateur de forme : exigeant, mais redoutablement efficace.
Les pyramides (1-2-3-2-1) pimentent les séances. L’effort progresse puis redescend, comme un jeu de montagnes russes. Ces séances pyramides évitent la routine. Elles travaillent tout le spectre énergétique sans jamais t’ennuyer.
Échauffe-toi comme un pro. Un quart d’heure de mise en route vaut mieux qu’un arrêt brutal. Ton corps mérite ce préliminaire pour éviter les bobos. Prépare-toi à enchaîner les séances sans accroc.
Deux fois par semaine max, c’est la dose idéale. Ton corps a besoin de récupérer entre ces bombes fractionnées. Équilibre effort et repos pour progresser sans flamber. La régularité vaut mieux que l’excès.
Comment courir plus vite avec le fartlek : méthode libre pour améliorer ses allures
Envie de te surprendre en course ? Le fartlek, ce mot suédois qui veut dire « jeu de vitesse », est l’allié des coureurs malins. Oublie les chronos stricts : ici, tu joues avec les allures selon ton humeur. Un feu rouge ? Accélère jusqu’à la prochaine borne. Un virage en vue ? Fonce !
Le fartlek n’aime pas les contraintes. Pas de montre pour compter les secondes, juste ton instinct. Tu choisis quand accélérer entre deux arbres, deux poteaux ou même deux pensées. Ce mode d’entraînement ludique mélange filière aérobie et anaérobie, comme un coach discret mais efficace.
Les variations de vitesse boostent ton adaptation cardio. Ton cœur apprend à switcher entre montées en régime et récup. Pas besoin de laboratoire pour sentir ta forme grimper. En jouant avec les allures, tu deviens plus malin sur les changements de rythme en compétition.
Un exemple simple ? Entre deux lampadaires, fonce à fond avant de ralentir jusqu’au suivant. Ce jeu facile s’adapte à tous : débutants comme aguerris. Tu peux aussi varier les durées selon ta pêche du jour.
La nature est ton terrain de jeu idéal. Une côte ? Accélère en montée, récupère en descente. Un chemin caillouteux ? Garde ton allure ou joue avec ta foulée. Chaque paysage devient un défi pour surprendre ton corps.
Une session par semaine suffit pour voir la différence. Ce format moins brutal que le fractionné classique s’intègre sans douleur dans ton planning. Alterne avec des séances plus techniques pour un entraînement équilibré. Tu veux des idées ? Consulte notre guide Fartlek pour progresser avec des astuces de pro.
Comment courir plus vite grâce au travail en côte : pente, distance et répétitions
Les côtes, ces petites pestes qui brûlent les cuisses mais gavent les muscles. Elles forment les moteurs de ta foulée: quadriceps, mollets, fessiers. Plus qu’un calvaire, c’est un trésor de puissance à exploiter. Tu veux courir plus vite ? Prépare-toi à grimper.
Cherche des pentes de 6 à 10% sur 80 à 150 mètres. Ces inclinaisons idéales allient force et sécurité. Pas de pente technique comme en VTT, juste assez pour sentir l’effort sans forcer à l’extrême. La nature te propose souvent ce relief sur les chemins de campagne ou les parcs en relief.
Type de côte | Caractéristiques | Bénéfices principaux |
---|---|---|
Côtes courtes et raides | Pente : 8-10% | Distance : 20-40m | Répétitions : 6-10 | Développement de l’explosivité et de la force musculaire (quadriceps, mollets, fessiers) |
Côtes moyennes | Pente : 6-8% | Distance : 80-150m | Répétitions : 4-6 | Amélioration de la puissance aérobique et adaptation cardiovasculaire |
Côtes longues | Pente : 4-6% | Distance : 200-300m | Répétitions : 3-5 | Renforcement de l’endurance musculaire spécifique à la course |
Descentes contrôlées | Pente : 5-7% | Distance : 50-100m | Répétitions : 4-6 | Travail de coordination, réduction de l’impact au sol et renforcement excentrique |
Commence par 6 à 8 répétitions. La qualité prime toujours sur la quantité. Monte comme un boulet, récupère en descendant tranquillement. Répète sans t’épuiser pour engranger les bénéfices sans dégâts. Ce n’est pas un concours de celui qui finit à quatre pattes.
Les côtes courtes et raides allument l’explosivité. Ces sprints verticaux sculptent ta puissance. C’est là que les mollets durcissent, que les fessiers s’éveillent. Un travail exigeant mais payant pour les démarrages en course.
La descente n’est pas un répit. Elle affine ta technique d’appuis légers. Contrôle ton appui, évite les freinages brutaux. C’est l’entraînement caché pour des atterrissages doux sur terrain plat.
Comment courir plus vite en développant son endurance fondamentale
Envie de filer comme le vent sans finir K.O. à chaque séance ? L’endurance fondamentale, c’est le socle de tout bon coureur. Pas celle qu’on zappe pour foncer sur le fractionné, non ! C’est 70-80% de ton volume d’entraînement. Alors, tu l’as bien notée sur ton plan ?
Enchaîner les foulées longues et lentes renforce ton cœur, ton économie de course et ta résistance à l’effort. Une revue scientifique de Saunders et al. (2004), publiée dans Sports Medicine, a confirmé que l’endurance fondamentale joue un rôle clé dans l’amélioration de l’efficacité énergétique chez les coureurs de fond.
En clair, tu consommes moins d’énergie pour maintenir la même allure. Ton système cardio s’adapte, et tu deviens plus endurant sans t’épuiser..
Pour en savoir plus, on te guide pas à pas.
Voici les signes qui montrent que tu dépasses l’intensité optimale pour ton endurance fondamentale :
- Impossible de tenir une conversation sans être essoufflé
- Ressenti subjectif de l’effort supérieur à 3 sur 10
- Fréquence cardiaque au-delà de 75% de ta fréquence cardiaque maximale
- Vitesse supérieure à 65% de ta vitesse maximale aérobie (VMA)
- Accélération du rythme respiratoire inadapté à l’endurance fondamentale
Ces indicateurs t’aident à ajuster ton allure pour optimiser les bénéfices de ton entraînement course pied et renforcer ton endurance fondamentale.
Parle comme à ton pote du dimanche matin. Si tu peux pas aligner trois phrases sans haleter, c’est trop rapide. L’ego adore te pousser plus vite, mais il ment comme un arracheur de pompes. La vraie victoire ? Courir longtemps en restant cool.
Varie la durée selon ton objectif. Débutant ? 40-60 minutes suffisent. Ambitieux sur marathon ? Jusqu’à 1h30-2h, mais sans dépasser les bornes. Régulier vaut mieux que marathonien du dimanche : trois sorties par semaine à bonne allure te feront monter en flèche.
Comment courir plus vite grâce au renforcement musculaire ciblé pour la course
Le renforcement musculaire, c’est ton carburant caché. Des muscles solides, c’est l’essence de chaque foulée puissante. Pas besoin de bodybuilder, juste un moteur bien huilé. Tu veux courir plus vite ? Prépare-toi à sculpter ton moteur interne.
Cible les moteurs de ta foulée : quadriceps, ischio-jambiers, fessiers et mollets. Ces muscles jouent un rôle clé dans la propulsion. Une étude menée par Støren et al. (2008), publiée dans le Scandinavian Journal of Medicine & Science in Sports, a montré qu’un programme de musculation bien structuré améliore significativement l’économie de course et la puissance musculaire chez les coureurs de demi-fond.
Pas besoin de devenir bodybuilder : quelques séances ciblées suffisent à transformer ton rendement à chaque foulée.
Le gainage, c’est ton allié secret. Un tronc solide stabilise ton bassin, évite les déperditions d’énergie. 10 minutes par jour suffisent. Pas besoin de mal au dos pour sentir l’effet. Ton planche est ton meilleur ami.
La pliométrie, c’est l’étincelle explosive. Bonds, sauts, impulsions – tu réveilles tes fibres rapides. Ces exercices boostent ta puissance au sol. Une foulée plus vive, c’est un gain de vitesse. L’explosivité, c’est dans les jambes.
Deux à trois séances de 20-30 minutes par semaine. C’est la formule magique. Pas besoin de t’épuiser, juste de rester régulier. Un programme court mais efficace vaut mieux qu’un marathon de muscu. Ton temps est précieux, non ?
Les haltères et bandes élastiques, c’est ton kit de survie. Pour 20-50€, tu t’offres un atelier complet. Ces outils simples permettent un renforcement ciblé. Pas besoin de salle, ton salon devient ton gymnase.
Tu veux aller plus loin ? Apprends à optimiser ton économie de course pour transformer chaque foulée en avantage. La technique et la force marchent main dans la main. Pas de fuite d’énergie, juste de la vitesse. Tu es prêt à sculpter ton moteur ?
Comment courir plus vite en améliorant sa coordination et sa technique de course
Améliorer la synchronisation des mouvements pour gagner en efficacité
La coordination, on ne te l’a jamais vendue comme ton arme secrète pour courir plus vite, hein ? Pourtant, c’est bien cette capacité à synchroniser tes mouvements qui te permet de gagner en efficacité.
Moins d’énergie gaspillée en mouvements parasites, plus de vitesse conservée. C’est comme affiner un métronome : chaque foulée devient un coup de pédale parfaitement huilé.
Renforcer les schémas neuromusculaires avec des exercices simples
Talons-fesses, montées de genoux : ces classiques ont leur raison d’être. Ils réveillent les schémas neuromusculaires qui dictent à ton corps comment se mouvoir.
Pas besoin de compète : 5 minutes d’éducatifs avant chaque séance suffisent. Ces exercices ancrés dans la routine font de ta foulée un réflexe fluide, presque instinctif.
Développer la fréquence d’appui et la réactivité au sol
Les skippings, c’est le trampoline de ta technique. Ces bonds dynamiques affûtent ta cadence et ta réactivité. Tu sens ta foulée s’alléger ? C’est normal : les skippings apprennent à tes pieds d’être rapides et légers.
Un conseil : commence doucement, chaque foulée exige précision avant vitesse. Avec la régularité, ta fréquence d’appui grimpe en flèche.
Travailler la précision des appuis et l’agilité avec un outil visuel
L’échelle de coordination, cette grille en plastique posée au sol, devient ton terrain de jeu. Les pieds dansent entre les cases, ton agilité s’en ressent. Tu deviens plus précis dans tes appuis, plus fluide dans tes transitions.
Pourquoi s’en priver ? Quelques minutes par semaine suffisent à aiguiser ta dextérité, comme un footballeur qui maîtrise le ballon.
Préparer le corps à l’effort tout en améliorant la technique
Pas besoin d’ajouter des heures à ton planning. 5 à 10 minutes d’éducatifs en échauffement, c’est l’idéal. Ton système nerveux se réveille, ton corps se prépare à l’effort. Ces micro-séances régulières valent mieux qu’un long discours.
En quelques semaines, ta foulée gagne en naturel, comme si tu retrouvais un geste oublié.
Installer une routine efficace pour des gains durables
La coordination se bâtit à petits pas. Pas besoin de performances, juste de la constance. Trois à quatre fois par semaine, quelques minutes suffisent. Tu vois les progrès en 4 à 6 semaines : tes appuis deviennent plus intuitifs, ta vitesse s’exprime sans forcer.
La clé ? Persévérer sans chercher la performance immédiate. Ton corps apprécie la patience.
Voici maintenant les 7 freins qui bloquent ta progression en vidéo >>
Comment courir plus vite grâce à l’entraînement croisé (vélo, natation, sports collectifs)
Préserver les articulations tout en entretenant le cardio
Le vélo et la natation, ce n’est pas que pour les jours de pluie. Ces sports portés préservent tes articulations tout en gardant ton cardio en feu. Tu alternes les efforts sans martyriser tes genoux. Un équilibre parfait entre progresser et préserver ton moteur principal.
Maintenir l’endurance sans stress mécanique sur les jambes
Imagine un entraînement à fond sans risquer les bobos. Le vélo et la natation renforcent ton cœur sans secouer tes jambes. Tu maintiens ta forme sans te retrouver cloué au repos. Ces activités complètent à merveille tes sorties course à pied.
Développer les changements de direction et la vivacité
Le foot ou le basket, ce n’est pas qu’une question de ballon. Ces sports aiguisent ta capacité à changer de direction en un claquement de doigts.
Tu développes des qualités athlétiques transférables à ta foulée. Un peu de fun pour renforcer ton jeu de jambes.
Corriger les déséquilibres et renforcer la mobilité articulaire
Les postures de yoga ou de Pilates ne sont pas réservées aux adeptes du bien-être. Elles corrigent tes déséquilibres musculaires fréquents chez les coureurs.
Tu gagnes en mobilité et stabilité, ce qui évite les faux pas sur les parcours accidentés.
Planifier intelligemment les activités complémentaires
1 à 2 séances par semaine, c’est la dose idéale. Tu alternes les disciplines sans sacrifier ta base. Ces activités complémentaires optimisent ta récupération tout en continuant à progresser.
Un équilibre gagnant pour tes jambes et ton mental.
Renforcer le haut du corps et travailler l’équilibre en mouvement
Le ski de fond, ce n’est pas qu’une activité d’hiver. Il travaille ton endurance du haut du corps souvent négligée. Ta posture en course en profite, car chaque mouvement compte pour maintenir l’équilibre.
Un peu de neige pour renforcer ta base.
Comment courir plus vite en intégrant les bons temps de repos et de récupération
Maximiser les adaptations physiologiques entre deux séances
On a tous connu ce moment : s’épuiser en séances intenses sans voir la vitesse grimper. La vérité ? Ton corps progresse pendant le repos. C’est là que les muscles se réparent, que ton système nerveux récupère.
Sans repos, tu construis une usine à courir plus lentement, pas l’inverse.
Régénérer muscles et système nerveux en profondeur
Dors comme un loir pour courir comme un guépard. 7 à 9 heures par nuit, c’est la base pour que ton corps répare les dégâts du jour. Les coureurs réguliers le savent : un manque de sommeil se traduit direct en jambes en plomb.
Et pour les accros, une micro-sieste de 20 minutes est un vrai shoot d’énergie.
Accélérer la récupération mentale et physique en journée
La pause-café n’est plus ton seul allié. Une sieste de 20 minutes, c’est l’équivalent d’un shot d’expresso sans la caféine. Moins de stress, plus d’énergie : ton corps te remercie pour ta prochaine séance.
Attention, pas plus : tu risquerais de te lever groggy comme un ours en hiver.
Éviter la stagnation en variant intelligemment les intensités
La clé, c’est le rythme. Un jour intense, un jour léger. C’est comme le jeu de la bascule : tu montes, tu redescends, sans jamais rester coincé en haut. Alterne les séances VMA, les footings lents et les jours sans course.
Ton alternateur de la course à pied, c’est lui qui te garde en route.
Identifier les alertes avant le coup de fatigue ou la blessure
Ton corps parle, mais l’entends-tu ? Fatigue chronique, performances en berne, énervement facile : des signes qu’il faut décrocher. Un coureur mal reposé, c’est comme un smartphone à 5% : il peut encore fonctionner, mais pas à fond.
Évite la panne sèche en ralentissant le rythme.
Offrir un vrai reset physique et nerveux chaque semaine
Ose le jour sans baskets ! Un jeûne sportif par semaine, c’est l’occasion pour ton corps de faire le plein. Ton système nerveux, musculaire et hormonal en ont besoin. Pas d’entraînement croisé, juste un break total.
Tu verras, tu repars plus frais qu’un marathonien au km 5.
Comment courir plus vite en optimisant sa posture, sa foulée et ses appuis
Corriger les erreurs mécaniques qui freinent la progression
Une foulée bien huilée, c’est le cœur de ta vitesse. Tu veux filer sur le bitume sans te vider ? Travailler ta technique de course est la base. Moins de mouvements inutiles = plus d’énergie économisée.
C’est comme économiser le gasoil de ta bagnole, sauf que c’est ton corps qui carbure à l’énergie.
Exploiter la gravité et réduire les pertes d’énergie
Le dos droit, légèrement penché vers l’avant. C’est la position magique qui exploite la gravité à ton avantage. Pas besoin de jouer les mannequins coincés, juste un alignement naturel de la tête aux pieds.
Un truc de pro : imagine un fil qui te tire vers le haut par le sommet du crâne.
Réduire le temps de contact pour une foulée plus dynamique
Des appuis courts sous ton centre de gravité, voilà la recette magique. Évite de poser le pied devant toi comme un frein. Un contact rapide et dynamique, c’est l’assurance d’un rebond naturel.
Tes articulations te remercieront, crois-moi.
Utiliser le haut du corps comme moteur secondaire
Bouge-les bras en avant-arrière, pas en balancier. Coudes pliés à 90°, c’est l’idéal pour équilibrer ta foulée. Ils deviennent un moteur qui génère de l’élan, pas un lest qui te ralentit.
Un peu comme les ailerons d’un poisson, mais en moins rigolo.
Détecter les défauts techniques invisibles à l’œil nu
Rien de tel qu’une vidéo pour décortiquer ta technique. Mets-toi en boîte de conserve et analyse chaque geste. Tu seras surpris de voir des détails que tu n’avais jamais remarqués.
Tu penses courir droit ? Tu danses peut-être la salsa sans le savoir.
Appliquer les ajustements progressivement pour ancrer les bons gestes
Chaque ajustement technique, c’est un pas vers la vitesse. Mais pas de magie du jour au lendemain. Concentre-toi sur un élément à la fois. Ton cerveau et tes muscles ont besoin de temps pour s’habituer. La patience, c’est ton nouveau meilleur pote.
D’ailleurs, optimiser ton économie de course, c’est un super bonus.
Comment choisir la bonne méthode pour courir plus vite selon ton niveau
Pour choisir entre les méthodes, tout dépend de ton niveau et de tes objectifs. Les débutants devraient miser sur l’endurance fondamentale et la technique de course.
Les intermédiaires profiteront du fractionné et du fartlek. Les confirmés peuvent s’attaquer au travail en côte et à la VMA. La plupart des méthodes ne demandent qu’une bonne paire de chaussures et de la motivation.
Pour en savoir plus sur comment économiser de l’énergie, c’est par ici.
Alors, envie d’en découdre avec ta prochaine sortie ? Pour courir plus vite, retiens trois trucs : bosse ta VMA, varie tes séances (fractionné, côtes, fartlek) et surtout, choisis des chaussures qui boostent ta foulée sans te ruiner les genoux.
Pas besoin de révolution, juste d’un plan clair et de motivation.
Alors, t’attends quoi pour lacer tes baskets et tester tout ça ? La ligne d’arrivée, elle t’attend pas !
Auteur/autrice
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Préparateur Mental, Mentor des Sportifs et Sportives Motivés, Entraineur FFA 1er Niveau. Entraineur Triathlon BF5. Titulaire du tronc commun du BEES. Titulaire d'une formation de base nutrition certifiée CPD. Auteur des livres « Le Manuel pour Courir Plus Vite » et « Le Manuel pour Perdre du Poids en Courant »
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