Blessures au mollet : comment guérir sans risquer la rechute

Blessures au mollet

Tu viens de sentir un tiraillement brutal ou une douleur vive au mollet en plein effort ? Pas de panique : les blessures au mollet font partie des plus fréquentes chez les coureurs et les sportifs. Que ce soit une simple contracture, un claquage ou une déchirure, le plus important est de réagir vite et bien.

Dans ce guide, tu verras comment reconnaître le type de blessure, agir immédiatement pour limiter les dégâts et surtout éviter la récidive lors de ta reprise.

Nota : Ce guide informe, il ne remplace pas un avis médical. Consulte si la douleur est intense, persiste au repos ou gêne la marche

Notre guide des blessures aux mollet
  1. Blessures du mollet : notre vidéo pour les plus pressé(e)s
  2. Blessures au mollet : comprendre la douleur avant d’agir
  3. Blessures au mollet : reconnaître la gravité et comprendre les causes
  4. Blessures au mollet : les vraies causes et facteurs de risque à connaître
  5. Que faire après une douleur au mollet : diagnostic et premiers gestes
  6. Traitement d’une blessure au mollet : étapes et délais de guérison
  7. Prévenir les blessures au mollet : conseils pratiques pour coureurs et sportifs
  8. Douleur au mollet : quand ce n’est pas une blessure musculaire
  9. FAQ – Blessures au mollet : réponses claires d’un expert du sport

Blessures du mollet : notre vidéo pour les plus pressé(e)s

Blessures au mollet : comprendre la douleur avant d’agir

Schéma des <strong>muscles du mollet touchés par une lésion</strong>

Douleur soudaine pendant une séance, sensation de “coup de fouet”, ou simple tiraillement persistant… Les blessures au mollet n’arrivent jamais par hasard. Elles traduisent souvent un déséquilibre entre charge d’entraînement, récupération et renforcement musculaire.

Le but ici n’est pas de te faire peur, mais de t’aider à comprendre ce qui se passe vraiment dans ton mollet, pour guérir plus vite et reprendre ton sport sans risquer la rechute.

Types de blessures au mollet : contracture, élongation, claquage, déchirure

Les blessures au mollet en course à pied se manifestent souvent par une douleur au mollet pendant la course, plus ou moins vive selon la gravité.

Cela peut aller d’une contracture musculaire du mollet, simple tension passagère, à une déchirure musculaire du mollet beaucoup plus sérieuse. Le temps de guérison varie selon la zone touchée : douleur en haut du mollet (jumeaux) ou douleur en bas du mollet (soléaire).

TypeDouleurMobilitéÉvolution
ÉlongationLégère à l’effortPas de blocageGuérison en 3-7 jours
ClaquageVive, arrêt immédiatMarche difficile2-4 semaines
DéchirureDouleur brutale, impotence totale, « bruit de fouet »Déplacement limité6-12 semaines
Rupture musculaire (triceps sural)

Rupture du tendon d’Achille (suspectée)
Déchirante, avec creux palpable

“Coup de fouet”, faiblesse marquée.
Marche très difficile


Marche impossible, pointe des pieds impossible
Le plus souvent traitement conservateur

Avis spécialisé; option chirurgicale selon profil

Gestes d’urgence en cas de douleur au mollet : repos, glace, compression, élévation

Une douleur au mollet pendant la course ou même une douleur au mollet au repos doit te mettre en alerte. Si la douleur est localisée à l’intérieur du mollet, elle peut annoncer une contracture musculaire ou une déchirure partielle.

Dans le doute, arrête-toi et applique le protocole RGCE (Repos + Glace 15-20 min/x2h + Compression légère + Élévation).

Et continuer à courir risquerait d’aggraver la blessure.

Évite aussi la chaleur, les étirements et massages dès le début

Erreurs fréquentes à éviter après une blessure au mollet

  • Reprise trop rapide : augmente fortement le risque de récidive
  • Négliger la rééducation : un mollet insuffisamment renforcé reste vulnérable

Une reprise trop rapide reste la principale cause de claquage du mollet à répétition. Même si la douleur semble disparaître, le muscle n’a pas encore retrouvé sa pleine élasticité. Sans rééducation progressive, le risque de nouvelle déchirure musculaire du mollet augmente considérablement.

Routine de prévention du mollet : échauffement, excentrique, progressivité et hydratation

  1. Échauffement dynamique : 10 min avant chaque séance
  2. Renforcement excentrique : montées sur talons (15 répétitions x3/semaine)
  3. Progression lente : +10 % d’entraînement/semaine maximum
  4. Hydratation : adapte l’apport aux conditions et à la durée (ex. 400–800 ml/h en endurance).
  5. Nutrition : vise un apport protéique quotidien adapté (environ 1,2–1,6 g/kg/j selon l’entraînement).

Blessure au mollet : quand faut-il consulter un professionnel de santé ?

  • Douleur au repos après 48h
  • Marche impossible ou très difficile
  • « Pli » dans le mollet (signe de rupture)
  • Aucune amélioration après 3 semaines

Anatomie et blessures du mollet

Blessures au mollet : reconnaître la gravité et comprendre les causes

Anatomie du mollet : gastrocnémiens, soléaire et tendon d’Achille en première ligne

Le mollet (triceps sural) est notre moteur pour courir, sauter, tenir debout. Il inclut trois muscles : les jumeaux (gastrocnémiens), le soléaire et le plantaire (présent chez 80 % des personnes).

Une douleur en haut du mollet signale souvent une atteinte des jumeaux, typique du sprint ou des montées, alors qu’une douleur en bas du mollet pendant la course évoque le soléaire, souvent sollicité sur les longues distances.

Identifier la zone aide à estimer la gravité et le temps de guérison d’une déchirure musculaire du mollet.

Reconnaître sa blessure au mollet : symptômes, palpation et conduite à tenir

Les douleurs au mollet cachent des lésions variées. Voici comment les reconnaître pour ajuster ton repos.

Type de blessure Symptômes clés Sensation au toucher Arrêt du sport ?
Contracture Douleur sourde et diffuse, disparaît au repos Point dur ou « nœud » palpable Non, mais activité à réduire
Élongation Raideur, douleur à l’étirement sans point précis Muscle sensible, sans « trou » Activité à limiter fortement
Claquage Douleur vive et localisée, « coup de poignard » Point douloureux précis, parfois un léger creux Arrêt immédiat et obligatoire
Déchirure / Rupture Douleur brutale, impotence totale, « bruit de fouet » Creux palpable, hématome rapide Arrêt total et consultation urgente

La contracture du mollet en course à pied reste souvent le premier signe d’alerte. Courir avec une contracture au mollet est une erreur fréquente : la douleur s’aggrave et peut évoluer vers un claquage du mollet. Écoute ton corps, réduis la charge et laisse ton muscle récupérer avant la prochaine séance.

Une contracture est un signal d’alerte pendant l’effort (pas après). L’élongation suit un étirement excessif (terrain glissant). Le claquage impose l’arrêt immédiat. La rupture nécessite un avis médical d’urgence, avec hématome descendant en 24h.

Blessures au mollet : les vraies causes et facteurs de risque à connaître

Les erreurs d’entraînement qui fragilisent ton mollet

  • Un effort trop brutal : démarrage soudain sans préparation ou saut mal contrôlé.
  • Le surentraînement : enchaîner des séances intenses sans repos suffisant, comme un coureur dépassant ses capacités.
  • Un échauffement insuffisant : omettre les étirements dynamiques ou les foulées lentes avant un effort intense.
  • La déshydratation favorise la fatigue musculaire et la raideur.
  • Un changement d’équipement ou de terrain : adopter brutalement des chaussures minimalistes ou courir sur piste après du bitume.

Une mauvaise gestion de la récupération ou un changement brutal de terrain favorisent la douleur intérieure du mollet en course à pied, souvent le signe précurseur d’un claquage. Un échauffement trop court ou un mollet insuffisamment renforcé augmentent encore le risque de blessure du mollet en course.

Facteurs non modifiables : âge, antécédents et déséquilibres musculaires

Tu suis les bonnes pratiques, mais la blessure arrive ? Ne culpabilise pas. L’âge réduit l’élasticité musculaire : Avec l’âge, l’élasticité musculaire diminue progressivement. Des antécédents créent des zones plus fragiles et exposent davantage aux rechutes.

Ta biomécanique personnelle joue un rôle clé. Un déséquilibre articulaire (hanche/pied) surcharge systématiquement un mollet. Les sports à changements de direction exposent davantage aux claquages, surtout sur sols glissants. Retiens que ces facteurs, bien que hors de ta maîtrise, doivent être anticipés pour réduire les risques.

Que faire après une douleur au mollet : diagnostic et premiers gestes

Protocole d’urgence RGCE : comment agir dès les premières minutes

Une douleur intérieure du mollet pendant la course à pied peut provenir d’une contracture musculaire légère, mais elle peut aussi cacher une déchirure musculaire.

Si la douleur est aiguë ou t’empêche de poser le pied, arrête-toi immédiatement. Le protocole RGCE (repos, glace, compression, élévation) reste le premier réflexe à adopter.

Et si la douleur au mollet stoppe net ton effort ? Ton premier réflexe : arrête tout. Le protocole RGCE (Repos, Glace, Compression, Élévation) est ton allié immédiat.

pourquoi mettre son mollet en repos total : ton muscle a besoin de calme pour cicatriser. Marcher ou courir agrandirait la lésion. Applique de la glace 20 minutes maximum, plusieurs fois par jour. Protège ta peau avec une serviette pour éviter les brûlures.

La compression avec une bande élastique limite le gonflement. Enfin, élève ta jambe au-dessus du cœur pour faciliter le retour veineux.

JAMAIS de chaleur les 72 premières heures : la thermothérapie augmenterait l’hématome. Pas de massage non plus, ça déchirerait davantage les fibres musculaires.

Appliquer ce protocole RGCE (ancien nom : RICE) est ton premier geste de soin. Et si tu hésites entre chaud ou froid pour une contracture, retiens que pour une blessure aiguë, c’est toujours le froid en premier.

Diagnostic médical d’une blessure au mollet : examen clinique et imagerie

Une douleur qui t’oblige à arrêter net ton effort n’est jamais anodine. Ne joue pas les héros, un diagnostic précoce est la clé pour une guérison rapide et sans séquelles.

L’auto-diagnostic a ses limites. Un professionnel détecte la gravité en palpant le point douloureux précis. L’échographie confirme le grade de la lésion (1 à 3) et guide le traitement. L’IRM reste réservée aux cas complexes.

Exemple concret : une douleur vive survenant brutalement avec un « coup de couteau » ou un « claquage » en sprint ou saut évoque un claquage ou une déchirure.

L’auscultation compare les mollets, recherche l’hématome ou le gonflement. Les grades 1 à 3 définissent la gravité, de l’étirement excessif à la rupture complète.

En cas de suspicion d’atteinte du tendon d’Achille (douleur basse, faiblesse en flexion plantaire), réalise un test de Thompson : compression du mollet en décubitus ventral. L’absence de flexion du pied est évocatrice d’une rupture et impose un avis spécialisé rapide.

Diagnostic d’une blessure du mollet

Traitement d’une blessure au mollet : étapes et délais de guérison

Guérison du mollet : phases clés et rôle de la kinésithérapie

La guérison musculaire suit trois étapes précises : phase inflammatoire (J0-J3), reconstruction (J3-J14) et remodelage (J21-J30). Dès le traumatisme, applique le protocole RGCE (Repos, Glace, Compression, Élévation) pour limiter l’hématome et la douleur.

Le temps de guérison d’une déchirure musculaire du mollet dépend du grade de la lésion. Compte environ 2 à 3 semaines pour une élongation légère, jusqu’à 12 semaines pour une déchirure plus profonde. Le repos complet, puis une reprise encadrée par un kiné, garantissent une cicatrisation solide et limitent le risque de rechute.

La glace est ton alliée absolue : applique-la 15 minutes toutes les 2 heures pendant 3 jours. Évite chaleur et massages qui aggravent la lésion.

En phase aiguë, le kiné démarre un travail isométrique léger (contraction sans mouvement) pour préserver la mobilité. Les exercices passifs (étirements doux) viennent ensuite, associés à des mouvements actifs guidés.

L’objectif ? Redonner souplesse et force sans forcer. Un coureur avec déchirure du gastrocnémien reprendra ainsi la marche normale en 2 semaines, mais la reprise sportive prendra 6 à 12 semaines.

Les signaux d’alerte ? Douleur persistante malgré le repos, hématome durci, difficulté à marcher sur la pointe des pieds. Consulte en urgence si tu perds totalement le mouvement ou si le mollet durcit comme une pierre : ces signes évoquent une rupture nécessitant une échographie.

Renforcement progressif du mollet : exercices excentriques et reprise sécurisée

Reprendre trop vite est la première cause de récidive. Ton corps a une mémoire, et une blessure mal soignée est une bombe à retardement pour la suivante.

Dès que la douleur diminue, attaque le renforcement excentrique. Cible d’abord le soléaire avec des flexions de genou, puis le gastrocnémien avec jambes tendues.

Exemple : descends lentement d’un step sur un pied en comptant 3 secondes pour la phase excentrique, remonte avec les deux pieds. Commence avec 10 répétitions, augmente progressivement le poids (sac à dos lesté, haltères).

Voici un protocole testé par des kinés :

  • Élévations des talons à deux jambes (2 séries de 15)
  • Exercices excentriques unilatéraux (2 séries de 10)
  • Sauts verticaux (pogo jumps) pour retrouver explosivité

Alterne phases d’étirements et renforcement. Teste ta force en réalisant 30 extensions sur une jambe. Si tu échoues, reprends les exercices avec moins de poids. Bien reprendre le sport après une blessure demande 6 mois de patience et 2 séances de kiné/semaine.

Les erreurs à éviter ? Reprendre le running avant de courir 30 minutes sans douleur, négliger les étirements du gastrocnémien (genou tendu), et zapper l’échauffement dynamique. Une routine quotidienne courte (rouleau de mousse, mobilité douce) aide à limiter les rechutes.

Critères de reprise :

  • 30 extensions de mollet sur une jambe indolores
  • Sauts sur place 30 s sans douleur
  • Footing 20–30 min (RPE 3–4) sans gêne
  • Douleur absente le lendemain

Prévenir les blessures au mollet : conseils pratiques pour coureurs et sportifs

Habitudes à adopter pour garder des mollets forts et résistants

Protéger tes mollets commence par des gestes simples :

  • Échauffement : active progressivement tes muscles. Marche rapide + foulées dynamiques (genoux hauts, talons-fesses) préparent les mollets sans surcharge. Pour sports intenses, ajoute 3 démarrages courts.
  • Renforcement : muscle-les 2x/semaine. Relevés de pointes sur une marche (15 répétitions) ou sauts sur place (3 séries de 10) renforcent la résistance. Coureurs : privilégier les montées d’escaliers ou le programme GROS Mollets Express.
  • Hydratation :Bois 400–600 ml d’eau dans l’heure qui précède l’effort.. En séance longue, alternez eau et boissons isotoniques pour compenser les minéraux perdus. Un manque d’eau rigidifie les tissus.
  • Alimentation : Privilégie les protéines (viande, œufs, lentilles) pour réparer les muscles. Fruits/légumes (banane, épinard) et oméga-3 (saumon) évitent crampes et inflammations.
  • Étirements : Après l’effort, étire le gastrocnémien (position murale, jambe arrière tendue) et le soléaire (jambes tendues, mains vers les orteils). 30 sec, 2 fois/jambe. Évite les étirements statiques avant un effort.

Le port de manchons de compression améliore la circulation et réduit la fatigue musculaire, surtout en endurance.

Un entraînement progressif et un bon renforcement excentrique réduisent la douleur au mollet pendant la course. Hydratation, échauffement dynamique et écoute du corps sont essentiels pour éviter la contracture musculaire du mollet ou la déchirure du soléaire liée à la fatigue.

Écouter les signaux du corps pour prévenir les rechutes

Ne néglige jamais une douleur au mollet au repos : elle peut précéder une blessure musculaire plus sérieuse. Prends une journée off, adapte ta charge, et consulte si la gêne persiste. Mieux vaut perdre une séance que trois semaines de course.

Un sportif malin anticipe les risques. Apprends à distinguer une courbature bénigne (douleur diffuse, bilatérale) d’un signal d’alerte (localisé, aigu).

Et retenir : un repos préventif vaut toujours mieux qu’un arrêt prolongé.

Habitudes pour prévenir les blessures du mollet

Douleur au mollet : quand ce n’est pas une blessure musculaire

Tu viens de terminer un entraînement et ta douleur au mollet ne ressemble à aucune que tu as connue. Est-ce un simple claquage ou quelque chose de plus grave ? C’est un peu comme la glace : quand tu plonges dedans, tu penses juste à ta récupération, sans imaginer qu’un simple mal peut cacher une urgence vitale.

Une douleur tenace n’est jamais anodine : elle peut cacher une muscle déchiré, une phlébite, ou même un problème de dos. Tu as besoin de comprendre vite pour agir sans dégâts.

Symptômes d’urgence à ne jamais ignorer (phlébite, syndrome des loges)

Si ton mollet est rouge, dur et brûlant, arrête tout. Tu pourrais cacher une phlébite, un caillot sanguin qui peut migrer vers les poumons. Le danger ? Tu ne ressens pas toujours de symptômes évidents :Certains cas peuvent être peu symptomatiques.

Une douleur insupportable avec engourdissement ? C’est peut-être le syndrome des loges, une urgence chirurgicale où la pression dans le muscle bloque la circulation.

Une douleur très basse et un déficit de poussée sur l’avant-pied doivent faire évoquer une atteinte du tendon d’Achille.

Et si la douleur irradie depuis ton dos avec des picotements, vérifie ta colonne vertébrale. Mieux vaut sortir du bain froid de la douleur que finir en clinique.

Marcher avec une blessure au mollet : quand c’est possible et quand s’abstenir

Marcher est un bon indicateur pour évaluer ta blessure. Avec une élongation (étirement excessif sans rupture), tu boites mais tu avances. Un claquage (lésion de quelques fibres) ?

La douleur te force à traîner la patte. Une déchirure (nombreuses fibres rompues) ? Tu restes sur la touche. Marcher aggrave ta lésion, comme un sprint en apnée : tu gagnes pas de l’air, tu te mets en danger.

L’exception ? Si la douleur vient du dos, le repos est inutile sans traitement de la cause. Pour les lésions musculaires, applique le protocole RICE (Repos, Glace, Compression, Élévation) les 3 premiers jours.

Évite la chaleur et les massages : tu multiplierais les risques d’hémorragie. Retiens une règle d’or : écoute ton corps, pas ton ego. Une douleur lancinante = un signal d’alarme, pas un badge de courage.

Une blessure au mollet, même un claquage, n’est pas une fatalité. Agis vite avec le protocole RGCé, écoute ton corps et progresse pas à pas pour reprendre le sport en sécurité. Avec patience et prévention, toute blessure au mollet devient une étape à dépasser.

Marcher avec quelles blessures du mollet

FAQ – Blessures au mollet : réponses claires d’un expert du sport

Quelle blessure peut-on avoir au mollet ?

Les principales blessures au mollet sont la contracture, l’élongation, le claquage et la déchirure. Elles diffèrent par leur intensité : de la simple gêne passagère à la rupture complète des fibres musculaires.

Le plus fréquent chez les coureurs reste le claquage du gastrocnémien interne, souvent lié à un effort brutal ou une fatigue accumulée.

Comment guérir une blessure au mollet ?

Le traitement repose sur le protocole RGCE (repos, glace, compression, élévation), suivi d’une phase de rééducation progressive. En général, la guérison prend de 1 à 12 semaines selon la gravité.

Une reprise trop rapide augmente le risque de rechute : attends d’avoir retrouvé une marche fluide et une contraction indolore avant de recourir.

Quels sont les symptômes d’une élongation du mollet ?

Tu ressens une douleur diffuse ou tirante pendant l’effort, souvent sans point précis ni gonflement. L’élongation traduit un étirement excessif du muscle, mais sans rupture.

Tu peux encore marcher, parfois raide, mais l’inconfort revient dès que tu accélères ou montes une côte. Repos et glaçage suffisent dans la majorité des cas.

Quels sont les symptômes d’un claquage au mollet ?

La douleur est vive, localisée, et t’oblige à t’arrêter net. Tu sens parfois un “coup de fouet” ou un creux au toucher. Un petit hématome peut apparaître. Le claquage correspond à une rupture partielle des fibres musculaires.

Il nécessite repos total, glaçage et suivi kiné avant toute reprise sportive.

Quels sont les symptômes d’une déchirure du mollet ?

Une déchirure provoque une douleur très intense, souvent décrite comme un “coup de poignard”. Le mollet gonfle, devient bleu en 24h et marcher devient impossible. Il s’agit d’une lésion profonde du muscle gastrocnémien ou soléaire.

Ce cas impose une échographie rapide et un suivi médical strict avant rééducation.

Quels sont les symptômes d’une contusion du mollet ?

La contusion suit un choc direct. Tu ressens une douleur localisée au point d’impact, parfois avec un bleu et un léger gonflement. Le muscle reste fonctionnel, mais sensible plusieurs jours.

Repos, glace et compression suffisent. Si le bleu s’étend ou devient dur, mieux vaut consulter pour écarter un hématome profond.

Quand faut-il s’inquiéter d’une douleur au mollet ?

Consulte sans attendre si ton mollet est rouge, chaud, gonflé, ou si tu as mal au repos. Ces signes peuvent évoquer une phlébite. Même prudence si la douleur apparaît brutalement, avec incapacité à marcher ou un gonflement rapide.

Un diagnostic médical précoce évite les complications graves et accélère la récupération.

Est-il possible de marcher avec une élongation du mollet ?

Oui, si la douleur reste modérée et sans boiterie. La marche douce favorise la circulation et la cicatrisation. Évite simplement les côtes, les surfaces dures et les longues distances.

Si la gêne augmente ou persiste plus de 7 jours, stoppe toute activité et fais un point avec un kiné ou un médecin du sport.

Combien de temps faut-il pour guérir d’une blessure au mollet ?

Tout dépend du degré de la lésion :

  • Contracture : 3 à 5 jours
  • Élongation : 1 à 2 semaines
  • Claquage : 3 à 5 semaines
  • Déchirure : 6 à 12 semaines

La récupération complète passe par une rééducation excentrique et un retour progressif à la course, validé par un professionnel.

Peut-on courir avec une légère douleur au mollet ?

Non, pas tant que la douleur n’a pas complètement disparu. Même une gêne légère peut aggraver la lésion et rallonger la guérison. Remplace la course par du vélo ou de la marche douce, puis reprends uniquement quand ton mollet supporte 30 extensions sur une jambe sans douleur.

Auteur/autrice

  • Jean-Marc Enguiale

    Préparateur Mental,
    Mentor des Sportifs et Sportives Motivés,
    Entraineur FFA 1er Niveau.
    Entraineur Triathlon BF5.
    Titulaire du tronc commun du BEES.
    Titulaire d'une formation de base nutrition certifiée CPD.
    Auteur des livres « Le Manuel pour Courir Plus Vite » et « Le Manuel pour Perdre du Poids en Courant »

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2 réponses

  1. Bonjour moi j’ai eu une contracture du mollet.
    Pendant l’échauffement j’ai commencé à sentir une petite douleur que j’ai ignorée, et 2km de course la douleur s’est intensifiée et pour ne pas ralentir le groupe j’ai continué mais j’aurais pas du. J’ai eu droit à un mois de repos sans sport et bien sûr de la kiné.

    1. Bonjour,
      Merci pour ton retour. C’est toujours difficile d’écouter les signaux envoyés par son corps.
      Ça devait être une grosse contracture pour un arrêt d’un mois !
      À bientôt

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