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Satisform : la récupération sportive ultime ?

Cet article vous présente l’interview de Christophe Bensoussan, créateur de Satisform. Vous y retrouverez notre vidéo, la retranscription texte, et des photos.

Les produits Satisform ont été conçus pour permettre une meilleure récupération pour les sportifs de tous les horizons.

Satisform : notre vidéo

Transcription de l’interview de Christophe, créateur de Satisform

Jean-Marc : Bonjour et bienvenue sur le blog Testeurs Outdoor. Aujourd’hui, je suis dans les locaux de Satisform en compagnie de son créateur, Christophe Bensoussan. Bonjour Christophe. Je te remercie de m’accueillir dans tes locaux. On va parler de la récupération sportive avec tes appareils. D’abord, je vais te laisser te présenter et nous en dire plus sur la société.

Christophe : bonjour Jean-Marc. Je suis un ancien moniteur de sport de l’armée de l’air.

J’ai créé Satisform il y a bientôt 10 ans. On a fait un programme de recherche qui a duré 4 ans pour aboutir à l’appareil qui a pris le nom de l’entreprise, le Satisform, qui est un appareil de décompression pendulaire articulaire. Il travaille autant sur ce qui est genoux, hanches, bassin que sur l’ensemble du rachis, jusqu’aux cervicales.

C’est un appareil sur lequel beaucoup d’études cliniques ont été menées, autant sur des thérapies au niveau du dos que sur la performance des sportifs de haut niveau. Cela nous a fait connaître dans le monde entier. Aujourd’hui, on est présent en fabriquant l’ensemble de notre gamme en Bretagne, à Rennes.

>> Sais-tu à quoi sert l’échelle RPE pour les sportifs ?

 Satisform : une présence mondiale

On est présent en Russie, au Brésil, en Chine, au Japon et dans quelques pays en Europe sur le secteur du sport de haut niveau et du médical, du bien-être, de l’entreprise.

Bien recuperer après le sport avec Satisform : voilà le secret de Mohamed Serbouti ! © Testeurs-Outdoor
Bien recuperer après le sport avec Satisform : voilà le secret de Mohamed Serbouti !
© Testeurs-Outdoor

Jean-Marc : c’est paradoxal, c’est une entreprise française avec une production 100 % française et pourtant en France, on ne peut pas dire que Satisform soit encore très connue.

Christophe : en effet, on avait encore au premier trimestre 90 % de notre production exportée. La France démarre un peu plus lentement. On est également très fortement présent au Brésil avec une usine là-bas.

Satisform : Différentes utilisations

Au niveau de la France, les changements sont difficiles autant sur le plan thérapeutique que dans le domaine de la préparation physique. Du coup, on a besoin de faire nos preuves à l’étranger où ils sont un peu plus ouverts sur de la nouvelle technologie et ça nous permet de revenir en France, soit à travers du sport de haut niveau, soit au travers d’articles publiés à l’étranger et qui sont lus par des Français ou encore par des Français qui nous découvrent dans d’autres pays. Souvent, ils nous prennent pour une société américaine et ils s’aperçoivent qu’en France, on fait de belles choses.

En revanche, on a très vite équipé de gros pôles comme la fédération d’athlétisme française. Elle nous a fait confiance et aujourd’hui la plupart des personnes qui s’entraînent à l’INSEP utilisent nos appareils.

Jean-Marc : à l’INSEP à Paris, ils ont un local comme ici ?

Christophe : voilà, ils ont les appareils dans leur espace de récupération et aussi directement en bord de piste. Ils ont des appareils pour s’étirer ou retrouver de la mobilité sur le bassin.

Jean-Marc : les étirements qu’ils font sur le bassin se déroulent juste après l’effort ?

Christophe : ça dépend. On peut le faire après l’effort sur une phase de récupération, ou sur un planning d’aide à la performance en entraînement. On peut même commencer à froid les étirements pour vraiment gagner en longueur si la discipline le demande.

Ça dépend de la discipline et de l’athlète. On ne va pas faire la même préparation, voire la même récupération, suivant sa discipline et suivant les aptitudes des athlètes.

Jean-Marc : il y a aussi d’autres sports, comme le foot, le rugby, qui utilisent ce type d’appareils ?

Christophe : exactement. Aujourd’hui, on équipe tous les sports. Le dernier club qui a été équipé en basket était le MSB du Mans. Je viens d’équiper à titre personnel l’entraîneur du club de basket Pau-Orthez.

On est aussi présent en football : Metz vient de s’équiper de Quadrischio pour remonter en ligue 1. Nous avons une présence dans les sports de combat, les sports automobiles aussi pour la récupération des pilotes. On touche à de nombreux sports.

Jean-Marc : quel est le bénéfice par rapport à des étirements classiques et de la récupération avec du glaçage comme on connaît ?

Christophe : on a différents produits. Certains vont être plus axés sur la gestuelle, la posture, le gainage. D’autres vont l’être sur l’étirement, du relâchement, de l’aide à la mobilité.

Le fait d’avoir créé des produits, c’est vraiment pour aider l’individu à se prendre en charge, à avoir le bon geste sur étirement du quadriceps notamment. La plupart des athlètes pensent savoir s’étirer le quadriceps, et malheureusement, comme on ne fixe pas correctement le bassin, ils n’étirent pas autant que cela leurs quadriceps.

Bien recuperer après le sport : Mohamed Serbouti en pleine séance © Satisform
Bien recuperer après le sport : Mohamed Serbouti en pleine séance
© Satisform

Quand on a affaire à un appareil qui nous place correctement, ça permet d’avoir un étirement parfait et surtout il ne se fera pas au détriment d’une autre partie du corps. En s’étirant, ça peut arriver de prendre de mauvaises positions au niveau du dos, donc on fait du bien en bas pour se faire du mal en haut, ce n’est pas l’objectif.

On a donc étudié l’ensemble des bons gestes et on a créé des outils, des technologies pour les faciliter. Comme dans tout métier aujourd’hui, la technologie nous permet de mieux travailler, d’être plus précis, plus efficaces. Pour la récupération, c’est également le cas.

Même si certains de nos appareils peuvent paraître au premier regard ludique, ils sont très efficaces et le premier appareil, le Satisform, qui nous fait rayonner dans le monde entier. Il a vraiment des résultats même sur une seule séance sur la performance parce qu’il prend en charge de façon globale, de la tête aux pieds, le relâchement musculaire et on travaille également sur le système neuromusculaire.

On prend en compte également le système nerveux et automatiquement, ça nous permet d’obtenir des résultats en termes de gain de mobilité. Ce sont des résultats qui sont mesurés scientifiquement, même après 4 minutes d’utilisation de l’appareil.

Satisform : les études menées

Jean-Marc : ces études sont-elles nombreuses ?

Christophe : on a mené de nombreuses études. Les premières études qui nous avons faites, c’est avec le laboratoire Mouvement Sport Santé, des professionnels de la marche, sur tous les gains d’amplitude. On a aussi beaucoup d’études réalisées en Russie, notamment une qui a été primée.

Elles ont été réalisées avec le professeur Sergueï Starkinov qui a étudié tous les appareils de décompression rachidienne existants au monde. C’est une étude qui a démarré en 2007 et qui s’est achevée en 2009.

Elle a été primée au niveau international avec le prix de la « vertèbre en or ». Dans cette étude, notre appareil a été mesuré comme l’appareil le plus efficace au monde. Ça a démarré l’aventure. On a d’abord démarré l’aventure en Russie avec même une reconnaissance par l’académie des sciences et de médecine de Russie.

De là, on a continué à progresser dans de nombreux pays, en général avec des études. Aujourd’hui, on axe les études sur le côté thérapeutique, même sur des maladies rares, des maladies neurodégénératives et les symptômes de la maladie de Parkinson.

Jean-Marc : on voit que ça équipe l’INSEP, les gros clubs, est-ce qu’il y a aussi des centres Satisform ?

Christophe : on a une dizaine de centres, à Paris, dans le sud de la France à Saint Jean Cap Ferrat, dans le Sud Ouest, un peu partout. Pour l’instant, ce sont plutôt des grandes villes, mais on a aussi quelques exceptions en campagne. On équipe aussi des kinés, des ostéopathes, et quelques préparateurs physiques pour permettre à leurs sportifs, ou à leurs patients de bénéficier de cette technologie.

Jean-Marc : pour quelqu’un comme moi qui n’a pas de centre à côté de chez moi, comment on fait pour connaître les adresses des personnes qui utilisent les appareils ?

Christophe : le plus simple, c’est sur le site de Satisform. On va dans la partie santé, centres Satisform et là, on a une carte de France avec l’ensemble des cabinets équipés. Autrement, vous pouvez nous appeler et on vous donnera les coordonnées au plus près de chez vous.

Satisform : séances et durée

Jean-Marc : pour en revenir à l’utilisation des appareils, combien faut-il les utiliser par semaine ? Combien de cycles par semaine ?

Christophe : tout dépend de si on a été blessé ou si tout va bien et on veut aller encore mieux. Suivant son état, si on veut vraiment passer un cap en termes de performance, on peut en faire 3 fois par semaine pendant 3 semaines et après, descendre à une fois par semaine, voire deux fois si vraiment on veut faire de la performance au niveau des chronos.

Voilà un des autres appareils de Satisform. © Satisform
Voilà un des autres appareils de Satisform.
© Satisform

Jean-Marc : combien de temps dure une séance ?

Christophe : on a deux modes de fonctionnement. On a des séances dites flash ou des séances avec un coaching pour travailler plus en profondeur. Sur une séance coaching, on va être à 45 minutes et sur une séance flash, c’est à peu près 25 minutes où on va surtout travailler le relâchement.

Jean-Marc : un personnel médical est-il toujours nécessaire pour encadrer ces séances ou est-ce qu’une fois réglées on peut se débrouiller tout seul ?

Christophe : il n’y a pas toujours besoin de la présence d’un kiné ou d’une présence médicale. On travaille aussi beaucoup avec des préparateurs physiques. Évidemment, l’œil du professionnel va permettre de travailler de façon plus optimale, de savoir si on est plus verrouillé au niveau des hanches ou du bassin, au niveau du haut ou du bas du corps.

Les appareils ont été faits pour apporter de l’autonomie aux sportifs. Ils doivent avoir la capacité à s’étirer sans se blesser, à retrouver de la mobilité au niveau du bassin. On va vite acquérir de l’autonomie au niveau des appareils, ce qui fait que nos appareils sont achetés par des individus ou des sportifs pour pouvoir faire leur récupération à la maison.

Jean-Marc : peut-on dire que Satisform va révolutionner le domaine de la récupération ou c’est une évolution des choses ?

Christophe : c’est une évolution des choses. On va révolutionner certaines choses en termes de performances. On va aider à aller plus loin. C’est une évolution, comme on a pu avoir le froid, différentes techniques pour faciliter la performance.

Qui dit faciliter la récupération dit avoir des capacités de performance plus grandes. Une personne qui récupère mieux va pouvoir s’entraîner plus et si elle s’entraîne plus, automatiquement, ça va jouer sur sa performance.

Satisform est revenu sur des bases. On va parfois chercher très loin en termes de technicité. Nous, on a souhaité revenir à des principes de base que l’on avait un peu perdus, c’est-à-dire s’étirer correctement après une séance. Ça peut paraître facile et on croit savoir faire, mais quand on se met devant l’appareil, on s’aperçoit que l’on ne s’étirait pas forcément correctement.

Il faut essayer les appareils pour mesurer leur efficacité. Ça prend du temps, car aujourd’hui il y a beaucoup d’appareils, des boutiques qui montrent des appareils magiques. Nous, il n’y a rien de magique. Il y a surtout beaucoup de bon sens. Grâce à ce bon sens, on obtient de la performance.

Satisform : les futures tendances

Jean-Marc : quels sont les prochains produits ?

Christophe : oui, on en a dans les cartons. On freine un peu le pôle recherche parce qu’on ne peut pas tout le temps faire de nouveaux produits, il faut aussi les commercialiser.

Mais, on a de nouveaux produits. On ne peut pas trop en parler. Certains produits vont devenir connectés. Le sportif pourra connaître son niveau sur un appareil à travers une application ainsi que les bons exercices, les bonnes pratiques par rapport à ses propres aptitudes.

Jean-Marc : il y aura un capteur qui mesure l’intensité du muscle ?

Christophe : voilà. Demain, Satisform 2015, ça sera des appareils connectés.

Jean-Marc : on reviendra en 2015 pour les essayer.

Christophe : avec plaisir

Jean-Marc : je te remercie Christophe

Christophe : merci

Que pensez vous des produits Satisform ?

Dite moi également dans les commentaires quel produit Satisform vous aimeriez utiliser quoditiennement.

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Une réponse

  1. C’est marrant, je connaissais de nom Satisform mais en entrant dans leur site, j’ai découvert leur mobilier de bureau. ça vaut le détour… J’aimerais bien voir une entreprise qui a déjà achetée ce type de matériel.

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